Depuis lundi, la vaccination des 12 à 15 ans est officiellement lancée. La démarche reste volontaire et nécessite l’autorisation des parents. Depuis ce début de semaine, de nombreux jeunes ont donc reçu leur première dose de vaccin. Cela marque la dernière phase de la campagne de vaccination.
Camille est dans la tranche des 12-15 ans. Depuis lundi, elle a l’opportunité de se faire vacciner. Sur base volontaire et avec l’accord écrit de ses 2 parents, elle a sauté sur l’occasion pour différentes raisons. "Pour un retour à la normale et pouvoir partir en vacances. Puis ça va peut-être devenir obligatoire, on n’en sait pas", explique la jeune fille. "On lui a laissé le choix, on en a parlé avec elle. D’elle-même, elle a voulu le faire", renchérit le papa de Camille.
Les centres de vaccination commencent à fermer un à un
La fermeture approche au Hall des Criées à Herve. Dans ce centre de vaccination, les premières doses seront administrées jusqu’au jeudi 15 juillet. "On atteint les 80 % de vaccinés dans les hautes tranches d’âge. La population qui passe la porte du centre est donc de plus en plus jeune. On a de plus en plus de personnes nées dans les années 2000 qui se vaccinent", confirme François Szabo, le coordinateur médical du centre de Herve.
Dans notre arrondissement comme ailleurs, les centres de vaccination commencent à fermer. Malgré cela, tout le monde n’est pas vacciné, certains n’en veulent pas, d’autres hésitent encore. "On a fermé Dolhain, on va fermer Spa cette semaine. On a des dates de clôture dans le courant du mois d’août. Les personnes qui hésitent toujours, il ne faut pas qu’elles attendent encore trop longtemps. Sinon, ils n’auront plus la possibilité d’avoir une première dose ou de trouver un centre qui est ouvert", détaille docteur Éric Dessart, le coordinateur des centres de vaccination de l’arrondissement.
"On a jamais eu une vaccination à la carte comme ça, il faut en profiter"
Le fait que de moins en moins de personnes affluent dans les centres pour se vacciner offrent différentes facilités. "On est dans une phase qu’on n’a jamais connue. On fait des portes ouvertes partout dans nos centres pour que les gens viennent sans rendez-vous. On a tous les vaccins en stock ce qui permet aux gens de choisir. On a jamais eu une vaccination à la carte comme ça, il faut en profiter", juge le docteur Dessart.
Ce soir, les autorités devront décider si le centre de restera ouvert encore quelques mois pour faire face aux demandes tardives. (P.J.)