La semaine dernière, le ministre wallon en charge de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement Carlo di Antonio décidait d’annuler la procédure introduite par la société Walzinc qui souhaitait obtenir un permis d’exploration du sous-sol dans plusieurs communes de l’est de l’arrondissement de Verviers. Cette fois, c’est la commission de l’environnement du Parlement de Wallonie qui examine la réforme du « décret sol ». Les Députées Jenny Baltus-Möres (MR) et Isabelle Stommen (cdH) ont ainsi déposé un amendement selon lequel « tout exploitant devra soumettre à permis d’environnement toutes les activités minières, que ce soit dans le cadre de la recherche de gisements ou de l’exploitation de ceux-ci ».
" Il s’agit d’une procédure qui permet une analyse fine et globale de chaque projet individuel, parce qu’il sera soumis à l’obtention d’un permis d’environnement. Cela implique, entre autres, la consultation du public, la réalisation d’une étude d’incidence éventuelle, la mise sur pied d’une enquête publique, etc.", expliquent les deux Députées au Parlement de Wallonie qui constatent que la législation encadrant l’exploration et l’exploitation des mines potentielles est dépassée et ne correspond plus aux exigences du droit de l’environnement et aux technologies d’aujourd’hui. Alors que le dernier décret date de 1988, la législation doit impérativement évoluer.