C'est parti! Les travaux de rénovation du hall Jean Simon à Pepinster ont démarré. Il avait été dévasté par les inondations de juillet 2021. Le permis a été octroyé voilà un mois. Place maintenant aux démolitions d'une partie du bâtiment. Les sportifs devraient pouvoir s'y entraîner à nouveau cet hiver.
Le hall omnisports Jean Simon de Pepinster est en chantier. Les démolitions ont démarré. Au grand soulagement des sportifs qui l'utilisaient, dont les 350 gymnastes du club « Les Pepins ». Depuis 3 ans, parents et moniteurs multiplient les trajets pour rejoindre les différents lieux d'entraînements temporaires, d'Aubel à Malmedy en passant par Herve ou Theux. "C'est vraiment une très bonne nouvelle", confirme Roland Cordonnier, entraîneur et membre du Conseil d'Administration du Royal club gymnastique Les Pepins.
Pourquoi a-t-il fallu attendre 3 ans ?
Souvenez-vous, au lendemain des inondations, le hall dévasté, avait été très vite nettoyé, pour servir de centre névralgique d'aide aux sinistrés. Puis, il a fallu attendre près de 3 ans pour voir ces machines débarquer...
"Nous avons dû prendre en compte les recommandations du gouvernement wallon par rapport aux inondations, établir des plans et introduire un permis qui a été retardé d'un mois pour des raisons techniques », précise Philippe Godin, le bourgmestre de Pepinster.
Quand les sportifs pourront-ils à nouveau s'y entraîner?
Le permis a été octroyé en mai. L'idée est de raccourcir au maximum les délais en travaillant sur plusieurs fronts à la fois. Objectif : permettre aux basketteurs et aux judokas de récupérer au plus vite des créneaux horaires d'entraînement. "J'espère que pour la fin de l'année au plus tard", indique Michel Legrand, échevin des Travaux de Pepinster.
Les nouveaux vestiaires et cafétérias suivront dans un second temps. Le club de gym devra lui aussi patienter jusqu'à l'année prochaine. Son nouveau praticable nécessite une reconstruction. Un mal pour un bien. Il sera dorénavant aux normes olympiques.
Le coût?
Si les clubs sont gagnants, la commune aussi, financièrement parlant. Le chantier estimé à 2 millions 680 000 euros étant entièrement couverts par les assurances, les subsides pour la rénovation énergétique UREBA, le fond des calamités et une aide de la Croix-Rouge.