L'agrandissement de l'école de Bellevaux passera par l'acquisition de l'ancien presbytère par voie d'expropriation. Cette procédure assez inédite a été approuvée ce jeudin soir par les élus du conseil communal de Malmedy.
Le nombre d’élèves ne cesse de croître à l’école de Bellevaux suite à une évolution démographique relativement importante dans le village et aux alentours. Après les prochaines vacances de printemps qui débutent ce soir, une troisième classe sera ouverte en maternelle. « Elle devrait même être pérennisée l’année prochaine », a indiqué le Bourgmestre Jean-Paul Bastin hier soir au conseil communal.
Face à cette évolution, l’école de Bellevaux doit s’adapter. Et d’autant plus que le premier étage n’est pas très fonctionnel et même vétuste en certains endroits. Le réfectoire n’est pas non plus adapté au vu du nombre d’enfants qui restent manger sur le temps de midi. Des modules ont bien été installés mais ils ne sont pas très pratiques et prennent beaucoup de place dans la cour de récréation.
La question de l’agrandissement de l’école s’est donc posée avec la possibilité d’acquérir l’ancien presbytère et son jardin juste séparée par une haie et ce par voie d’expropriation. « La procédure est un peu particulière mais elle est rendue possible grâce aux contacts positifs avec la Fabrique d’église », a expliqué l’échevin des Finances Simon Dethier (Alternative).
Deux hypothèses sur la table
Si deux modules seront aménagés dans le jardin, le chef de groupe d’opposition ECm Jean-Marie Blaise s’est demandé ce qu’allait devenir l’ancien presbytère. Deux options sont sur la table. Soit s’inscrire dans la liste des projets de construction ou rénovation de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui a prévu un investissement global de 1,5 milliards d’euros. « Mais beaucoup d’écoles sont dans le besoin. Et nous avons déjà effectué certains travaux d’améliorations qui pourraient ne pas nous mettre en tête de liste des écoles à rénover », explique le Bourgmestre Jean-Paul Bastin. Soit, comme pour l’école des Grands Prés ou celle de Chôdes, rentrer un dossier dans le cadre du Fonds des bâtiments scolaires ou du Programme Prioritaire de Travaux (PPT). « Dans ce cas, on ne toucherait pas à l’école actuelle. On raserait le presbytère qui n’est de toute façon pas dans un bon état. Et on agrandirait l’école ».
Il reste donc encore des inconnues sur la subsidiation possible pour l’agrandissement de l’école de Bellevaux.