Si l’Adeps n’a pas reconduit son contrat, le leader du VTT wallon reste motivé. Sébastien Carabin a entamé le mois de décembre par une mauvaise nouvelle, la non-reconduction de son contrat de sportif de haut niveau par l’Adeps. Les objectifs n’ont pas été atteints, le contrat dont il bénéficiait depuis 2014 lui est retiré…
« Je le sentais venir mais j’espérais néanmoins, confie le citoyen d’Andrimont. L’Adeps avait laissé la porte ouverte, s’il restait des places après les contrats reconduits d’office. Visiblement non… » Les critères fixés en début de saison n’ont pas été remplis, certes, mais force est d’avouer que la mission n’avait rien d’évident pour le chef de file du Team Merida Wallonie qui privilégiait le VTT marathon en 2017. « J’ai terminé 10e du Cape Epic qui est l’équivalent du Tour de France en VTT mais cela n’impressionne visiblement pas les dirigeants de l’Adeps !. Pour les Mondiaux, je termine 18e là où il fallait entrer dans le Top 10. J’ai eu la malchance de tomber sur une épreuve qui a révélé un niveau jamais vu tant en qualité qu’en quantité. Tant mieux pour la discipline, tant pis pour moi… »
Quant aux critères imposés pour le cross-country, ils n’avaient jamais été réalisés par le passé et ne l’ont pas été cette année non plus. « Je suis déçu mais je ne cherche pas d’excuses. Même si mes problèmes d’infection récurrents m’ont arrêté à deux reprises, lors de la préparation de janvier et en septembre. On sait à présent quelle bactérie combattre, mais pas ce qui provoque le déclenchement. Espérons que cela soit du passé… »
Dans l’immédiat, Sébastien Carabin envisage 2018 avec le sérieux et l’application qui le caractérisent. « Je peux me permettre un an où je me consacre pleinement au VTT. Si les objectifs en cross-country demeurent inchangés, cela ne sera pas évident. N’ayant plus de contrat, je ne sais cependant pas quels seront les obligations. A moi de convaincre… Je donnerais le maximum au niveau cross jusqu’à la première manche de Coupe du Monde, en Afrique du Sud. Un parcours qui me convient, le temps chaud également… »
Une année cruciale donc pour lui comme pour tous les bikers qui ont pris son sillage au propre comme au figuré dans le cadre du Team Merida et du Team Wallonie jeunesse. « Pierre De Froidmont, Clément Horny ont signé d’excellents résultats, preuve que notre structure fonctionne et progresse au fil des ans. »
Un Team UCI qui profite de la présence d’un chef de file comme Carabin, celui-ci bénéficiant de son côté d’un excellent encadrement tout au long de la saison et de ses multiples rendez-vous. A 28 ans, en pleine maturité sportive, il entend continuer à alimenter son palmarès, remporter des titres et des victoires, participer aux Jeux olympiques en 2020. Son ambition n’a d’égal que son abnégation, les jeunes qui le côtoient le voient et s’en inspirent. Le Team Merida, le VTT wallon et la FCWB dans son ensemble espèrent que 2018 le verra convaincre au plus haut niveau !