C'est le début des play-down en ProLeague. L'AS Eupen joue sa survie en Division 1. Première rencontre ce dimanche après-midi à domicile face à Courtrai. Ce sera sous les ordres du nouvel entraineur Kristoffer Andersen. Faux départ interdit sous peine pour les Eupenois de voir leurs chances de maintien se réduire déjà considérablement.
6 rencontres, 6 finales, pour maintenir l'AS Eupen en ProLeague. C'est la mission de Kristoffer Andersen, désormais à la tête des Pandas depuis la démission de Florian Kohfeldt il y a trois semaines. L'opération s'annonce très compliquée mais pas impossible. "Non pas impossible du tout car la mission est difficile pour les 4 équipes qui se retrouvent là même si Charleroi a un avantage. Ce n'est pas parce qu'on perd le premier match que tout sera fini. C'est une situation inédite pour toutes les équipes. C'est la première fois qu'il y a des play-down. La pression sera partout. A nous de la gérer au mieux", confie Kristoffer Andersen.
L'AS Eupen entame ces play-down dans la peau de barragiste, à 5 longueurs de Charleroi, actuellement non-relégable et à égalité de points avec Courtrai. Les Courtraisiens justement, premier adversaire des Eupenois ce dimanche au Kerhweg, dans un match qui sent bon la poudre et qui risque surtout de conditionner la suite des play-downs. "C'est sûr que ce premier match sera très important. Si tu gagnes, tu prends l'euphorie qui va avec. Si tu perds, il restera encore 15 points à prendre donc tout ne sera pas fini. Il faut se mettre une pression mais pas trop car si tu joues avec le frein et la peur, tu n'auras pas de résultat. Il fauy avoir une bonne balance. Nous sommes confiants", affirme l'entraineur.
Avec un bilan de 4 pts sur 6 contre Courtrai en phase classique, Eupen part légèrement favori. Méfiance cependant car les Kerels ont repris du poil de la bête ces dernières semaines et n'affichent plus du tout le même visage depuis la trêve hivernale.
Ne pas calculer, gagner tous les matches, c'est le leitmotiv côté eupenois. Et pas question de parler de descente. "Ce serait évidemment une catastrophe mais on ne veut pas en entendre parler", déclare Kristoffer Andersen.
L'AS Eupen a 6 matches pour se sauver et prolonger son bail en Division 1 pour une 9e saison consécutive. Faux pas interdit dès ce dimanche.