Le club de Verviers peut encore espérer accéder aux demi-finales des play-off de D2, comme il l'avait fait l'an dernier. Avec en point de mire, le rêve d'une montée en D1, antichambre de l'élite. Pour cela, les sociétaires de Heusy devaient absolument l'emporter ce dimanche après-midi, face à leur rival N°1 dans ces poules, le Baudouin Dilbeek.
C'était donc le match à ne pas perdre tout simplement. C'est juste mathématique. Avec quatre points de retard sur leur adversaire du jour, causé notamment par une défaite à Dilbeek, à l'aller, les Béliers devaient gagner cette rencontre, et compter, la semaine prochaine, sur une défaite des Bruxellois chez le premier de poule, Langeveld Uccle, conjuguée à une victoire de leurs couleurs contre le dernier, le Relax.
Au coup d'envoi, les hommes de Michiel Stap savaient donc à quoi s'en tenir. Le 1e quart-temps s'apparentait à un véritable round d'observation. La premier vraie tentative verviétoise intervenant à la 7e minute de jeu, lorsque la passe d'Ortmans aboutissait à Louis Lejeune, dont le shoot était arrêté par le gardien de Dilbeek et cinq minutes plus tard, les locaux obtenaient leur premier penalty-corner mais n'en faisaient pas bon usage. La balle au travers...des verts
Pas grand chose de plus à se mettre sous la dent et le début du deuxième quart prenait la même direction. Face au manque d'allant de son équipe, le gardien Louis Groulard donnait alors de la voix et le déclic semblait se produire. Au milieu du quart-temps, Gillet servait De Woot qui shootait, mais le gardien restait attentif. Sur l'action, les Verviétois obtenaient un second penalty-corner, mais cette fois la concentration était de mise et la phase magistrale. Le tir de Langen faisait mouche et les locaux ouvraient la marque.
Deux minutes plus tard, toutefois, sur un penalty-corner accordé au Baudouin -il était contesté-, les joueurs adverses parvenaient à égaliser, malgré une première touche de balle ratée. 1-1.
Un vrai rappel à l'ordre qui allait servir de coup de fouet pour les joueurs de Maison-Bois. Ils passaient la vitesse supérieure. A l'approche de la mi-temps, ce nouveau shoot de De Woot était contré par un défenseur bruxellois, mais Max Reul était à la bonne place et ne se faisait pas prier. Verviers reprenait l'avance.
Juste avant la mi-temps, le Baudouin poussait et obtenait deux « PC », mais Groulard s'employait pour garder cet avantage.
Dans le troisième quart-temps, on sentait que les visiteurs n'étaient plus dans le bon rythme et Verviers allait en profiter. Les verts pressaient haut la défense des jaunes, et suite à un cafouillage dans la défense, les Verviétois obtenaient un stroke. C'est Martin Leruth qui était chargé de le convertir et sa crosse ne tremblait pas. 3-1, si la messe n'était pas dite, ça y ressemblait de plus en plus furieusement.
D'autant que les Verviétois faisaient montre d'une belle maîtrise dans les tous les compartiments du jeu. En attaque, oui, mais aussi en défense. Malgré la pression du Baudouin.
Même démonstration dans le dernier quart, face à des adversaires qui se jetaient dans la bataille, sans grand succès. Et c'est assez logiquement en contre que Verviers se montrait dangereux, comme sur cette action menée par Martin Leruth. Les Béliers se créaient un dernier penalty-corner, particulièrement bien exécuté. Louis Lejeune bloquait et Langen fusillait. 4-1.
Ce sera le score final de ce match. Mission accomplie pour les Verts. Et maintenant, place au dernier match de poule, qui semble donc à l'avantage des Verviétois. L'objectif demi-finales est donc encore bien envisageable. Et le rêve d'une montée aussi... (LS)