Avec la réouverture des marchés moyennant un maximum de 50 marchands confirmée hier par le Conseil National de Sécurité (CNS), les autorités communales planchent sur un règlement faisant respecter les distances de sécurité, un plan de circulation ainsi que le port du masque pour les vendeurs notamment.
Pas que de l’alimentaire
Cet après-midi, le Collège communal de Verviers a défini les mesures qui encadreront la réouverture du marché hebdomadaire le samedi 23 mai. « Afin de se conformer aux directives fédérales, priorité sera donnée aux marchands abonnés sur le marché de Verviers. Les échoppes participant directement à l’approvisionnement alimentaire de la population ainsi que celles présentant à la vente des produits horticoles seront autorisées à rouvrir dans leur intégralité. Les vendeurs de produits non alimentaires pourront quant à eux revenir en alternance par moitié, une semaine sur deux tout en respectant les quotas imposés », précise l’échevin du Développement économique Antoine Lukoki (PS). On soulignera que Verviers n’a par exemple pas pris la même position qu’une ville comme Namur qui a choisi de n’autoriser que les abonnés vendant de l’alimentaire. Au grand regret de la fédération des commerçants ambulants qui a déjà fait part de son mécontentement.
Consignes claires
Le marché de Verviers ne pourra se tenir que sous réserve du strict respect des consignes sanitaires imposées du Conseil national de sécurité, à savoir le port d’un masque ou d’une protection couvrant le nez et la bouche pour les commerçants et leur personnel. Ainsi que le port d’un masque qui est fortement conseillé pour les clients.
« Le respect des règles de distanciation sociale en général est évidemment primordial. A cette fin une réorganisation spatiale du marché aura lieu afin d’espacer les échoppes entre elles et un plan de circulation sera spécialement établi pour éviter les croisements des clients », précise encore l’échevin verviétois.
Tous les emplacements habituellement attribués ne seront dès lors pas nécessairement respectés, mais le maximum sera fait pour permettre de concilier au mieux les impératifs sanitaires et commerciaux.