En 2018, deux millions et demi de personnes ont franchi les portes des mille-deux-cents études notariales du pays pour passer un acte. Ce qui donne une vision assez précise du marché de l’immobilier. Chaque année, à l’occasion de la semaine de l’immobilier, les notaires sortent leur rapport sur l’évolution de ce marché. Et pour la Province de Liège, les prévisions 2019 sont plutôt optimistes.
L’immobilier : une valeur sûre
Le constat est le même depuis cinq ans, l’immobilier reste une valeur sûre et le belge est toujours soucieux de devenir propriétaire de son logement. En 2018, le nombre de crédits hypothécaires a augmenté de 1,6 % par rapport à 2017. Si en Wallonie c’est dans la province de Namur qu’on a constaté les plus fortes augmentations du nombre de transactions immobilières, avec 9 %, celle de Liège la talonne avec une augmentation de 6,1 %.
Thimister-Clermont, commune où l’immobilier est le plus cher
251.584 euros, c’est le prix moyen pour une habitation en Belgique. C’est 4,7% de plus qu’en 2017. Dans l’arrondissement verviétois, on est en-dessous de cette moyenne puisque le prix moyen d’une maison est de 190 860 euros. Par contre dans le top des communes où l’immobilier est le plus cher, c’est à Thimister-Clermont qu’il faudra débourser le plus pour acquérir une habitation. Le prix moyen y est de 260 133 euros, vient ensuite Jalhay avec 253 257 euros, Herve avec 252 889 euros, Aubel, Lontzen et Waimes.
Burg-Reuland reste la commune où le prix moyen des maisons est le moins cher avec 127 536 euros, devant Dison 147 785 euros, Pepinster 165 620 euros et Verviers 166 238 euros. En ce qui concerne les appartements, pour la troisième année, Verviers est la seule commune de l’arrondissement qui voit le prix moyen de ses appartements augmenter, alors qu’il est en baisse ailleurs dans l’arrondissement.
A en croire les notaires de la province de Liège, au niveau de l’immobilier, les perspectives 2019 sont plutôt positives et encouragées par certaines modifications de la législation. Ils attirent cependant l’attention sur un risque d’une hausse des taux d’intérêts et une paupérisation croissante d’une partie de la population.
(PL)