Les organisations syndicales attendaient une réponse de la direction de l’entreprise Munters. Ils ne l’ont pas eue ! Conséquence, et elles l’avaient annoncé, aucun produit fini ne sort désormais de l’usine à Dison. Le mois dernier, la multinationale suédoise qui détient Munters avait annoncé vouloir fermer le site du zoning des Plénesses pour le mois de septembre. Cette entreprise fabrique des systèmes de refroidissement pour salles d’ordinateurs et occupe actuellement 216 personnes.
Au terme d’une première réunion dans le cadre de la procédure Renault, les syndicats avaient réclamé que les salaires soient honorés pour toute l’année, à couvrir tous les frais inhérents au bon fonctionnement de l’usine ainsi que le volet social à négocier. Ce à quoi la direction avait répondu par l’affirmative à la condition que les travailleurs maintiennent un taux de productivité élevé, que les délais de livraison soient respectés et que la paix sociale soit garantie. Ces conditions de la maison-mère avaient été jugées inacceptables par les syndicats qui exigeaient qu’elles soient retirées.
« Vu les astreintes importantes, on peut imaginer que la situation va se débloquer rapidement et que la direction va trouver une solution afin que les produits finis puissent sortir de l’usine. L’objectif n’est certainement pas de braquer les choses avec la direction », explique Stéphane Breda, secrétaire régional FGTB Métal qui s’attend à ce que la situation évolue en cours de journée ou le week-end. Une nouvelle assemblée du personnel doit se tenir lundi. La prochaine réunion dans le cadre de la procédure Renault est prévue dans une quinzaine de jours. (MY)