Avec des règlements de taxes inchangés, le budget 2025 de Thimister-Clermont a été approuvé hier soir au conseil communal. Un budget qui s’inscrit dans une continuité de gestion assure l'échevin des Finances Christian Baguette.
« Il s’agit d’un budget dans la continuité dans la gestion communale, même si les charges de personnel (pensions) et de transferts (CPAS, ZP, ZS, RCA) sont de plus en plus difficile à maîtriser », préface l’échevin des Finances et des Budgets Christian Baguette (E.I.C.).
A l’ordinaire, le boni à l’exercice propre s’élève à 269 161 € alors que les recettes atteignent 9 338 345 € et les dépenses 9 069 184 € dont 44,6% pour le personnel, 25,2% pour les frais de fonctionnement et 24,6% pour les frais de transfert. « La dette atteint 6 873 198 € avec une charge de dette de 667 048 € qui reste tout à fait supportable et raisonnable. Et donc largement en-dessous des balises régionales », explique l’échevin Christian Baguette.
800 000 € pour lutter contre les inondations
Au niveau des investissements, plus de 7 110 000 € sont inscrits et financés en partie via des emprunts et des subsides. On notera 2 600 000 € pour des travaux PIMACI 2022-2023, 800 000 € pour lutter contre les inondations, 500 000 € pour le bâtiment « Vinifrance », 500 000 € pour le projet de tennis à Thimister, 425 000 € pour le projet de mini-crèche rue de la Station à Thimister, 350 000 € pour le projet d’aménagement d’une parcelle jouxtant la crèche Li Tiyou, 300 000 € pour la cour de l’école à Elsaute, 230 000 € pour l’aménagement du bureau de police et encore 200 000 pour l’achat et l’aménagement d’un parking à Elsaute. « Il est bien évident que seulement une partie de ce programme sera mise en œuvre en 2025, mais l’inscription de l’ensemble de ces projets permet d’en entamer les parfois longues procédures administratives préalables », précise encore l’échevin des Finances.
Créons au quotidien s’abstient
Après avoir hésité, le groupe « Créons au quotidien » s’est abstenu de voter ce budget. Voulant se définir comme un groupe de propositions et non d’opposition, le conseiller Herbert Meyer estime que trop de postes budgétaires concernent des projets qui s’y trouvent depuis des années. « Mais on ne voit toujours pas leur réalisation et pas un seul euro dans les comptes. Il y a aussi des augmentations de différents postes inexpliquées, voire inexplicables. Des suppressions de projet qui nous tiennent pourtant à cœur comme la solidarité Nord-Sud. Et surtout l’absence de postes qui pour nous sont prioritaires : protection de l’environnement, biodiversité, participation citoyenne, transparence du bulletin communal, etc. », explique Herbert Meyer.