« Je peux être fier », voilà résumé le sentiment de Bertrand Baguette, après avoir conquis le titre en Super GT 500 ce dimanche, au Japon, après pas moins de 9 saisons au Pays du Soleil levant. Il a enfin pu crier victoire au terme d’un championnat indécis jusqu’au bout, après avoir terminé 2ème de la toute dernière course, à Montegi, place suffisante pour s’imposer avec son équipier Kazuki Hiramine. « C’est un soulagement, enfin, après tous les sacrifices consentis pendant toutes ces années. Ce n’est pas toujours facile de rouler si loin de sa famille, mes deux enfants se demandent souvent pourquoi je suis parti si longtemps. Maintenant je peux leur dire que je suis champion », sourit le pilote de 36 ans, originaire de Thimister-Clermont, depuis Tokyo où il restera encore quelques jours, notamment pour fêter encore dignement ce titre acquis de longue lutte, et aussi préparer déjà la saison prochaine. Le Super GT est la discipline reine sur circuit au Japon, « l’équivalent du DTM en Allemagne, avec 40 à 50.000 spectateurs par course. Après plusieurs saisons chez Honda et après avoir flirté plusieurs fois avec le titre, le choix de Nissan effectué pour cette saison 2022 était le bon. Reste à préparer la saison prochaine. » Et reste aussi à profiter pleinement de ces lauriers, avec de nouvelles fêtes à programmer en Belgique. (O.T.)