Pour la troisième année consécutive, Francorchamps était ce week-end, le théâtre de la manche belge du championnat du monde de rallycross. Dans le "stadium" créé expressément au pied du Raidillon, et empruntant celui-ci. Un court tracé qui a plu autant au public qu’aux pilotes.
Qu’elles soient électriques ou thermiques, les petites bombes du Rallye Cross mondial débarquaient pour un spectacle tonitruant ou plus silencieux, mais toujours attrayant pour le public.
Et pour départager les bolides dans leur lutte au fil du rasoir, il fallait un tracé à la hauteur, dont le banking a été modifié cette année, pour permettre encore plus de dépassements.
La catégorie reine, World RX, qui a basculé cette saison dans une version électrique, est essentiellement composée de pilotes scandinaves. Attirant donc aussi des supporters du grand nord. Quant à notre pays, il ne comptait que deux représentants sur place, le phénomène Victor Vranckx, 16 ans, et l’expérimenté Enzo ide.
En lice, deux catégories électriques et une thermique. Le débat est ouvert à l’appréciation de chacun, mais le public reste très attaché aux anciens moteurs, malgré les spectaculaires accélérations des voitures propulsées par l’énergie électrique. L’avenir nous apprendra si le rallye cross, comme la Formule E, ont été bien inspirés d’être des pionniers. Et si les responsables du circuit de Francorchamps ont eu raison de miser sur ces nouvelles formules. La popularité des compétitions sera une bonne indication (LS)