Les discussions entre Spa Grand Prix et Liberty Media se poursuivent, avec pour thème majeur la possible reconduction du contrat entre les deux parties, afin d’assurer l’avenir du Grand Prix de Belgique. Pour l’heure, rien n’est signé, et il est possible que rien ne le soit avant le Grand Prix 2022, fin août. De manière assez clair, Liberty Media demande à Spa Grand Prix de ’vivre avec son temps’, et d’embrayer dans la nouvelle philosophie de la F1, qui consiste à créer des événements populaires à souhait, plutôt que se reposer sur un passé, aussi prestigieux soit-il...
Du côté de Spa Grand Prix, on travaille donc d’arrache-pied à la qualité de l’accueil du public, en cherchant déjà à éviter le marasme de 2021, lorsque d’innombrables spectateurs - frustrés par la non-course - se sont en plus retrouvés piégés dans des parkings de boue totalement inappropriés en cas de fortes pluie. Pour le reste, l’offre à destination du public doit être plus variée et plus sexy, avec de la musique, des fans zones exclusives, de l’activation, etc. Bref, le Grand Prix de Belgique doit se donner des airs de Grand Prix de Miami... même si l’idée d’une fausse marina en bordure d’Eau Rouge ne sera sans doute pas retenue ! (rire)
Dans les rangs de Spa Grand Prix, on se bat pour obtenir une reconduction annuelle du Grand Prix, et on ne souhaite visiblement pas une alternance, avec la France ou un autre pays.
Suite au prochain épisode, mais une chose est sûre : Stefano Domenicalli, le CEO de la F1, fait bien comprendre à ses interlocuteurs, dont Spa Grand Prix, qu’avec Liberty Media, la Formule 1 est entrée dans une nouvelle aire, et que chacun devra s’adapter... ou disparaître. Au moins, les règles du jeu sont claires, n’en déplaise aux puristes attachés à l’authenticité de l’événement Grand Prix de Belgique... (Vincent Franssen - speedactiontv.be)