C’est reparti pour un tour, si on ose dire, avec une nouvelle sortie médiatique détricotant l’avenir de la Formule 1 sur le circuit de Spa-Francorchamps. La dernière date de ce lundi en début d’après-midi, sur le site de RTL Info :
« Cela semble se confirmer: le GP de Belgique de Formule 1 vit peut-être sa dernière édition, du moins à court terme. Le contrat expire en fin de saison, et la présence du circuit belge dans le calendrier en 2023 était déjà très incertaine. Selon le Telegraaf, la F1 va présenter un calendrier dans les prochains jours. Et Spa n’y figurera pas », annonce la chaîne privée sur son site d’infos.
Et pourtant, à bonne source, c’est-à-dire auprès des premiers concernés, à savoir Spa Grand Prix, on dément fermement. « Il n’y a rien de vrai là-dedans. Il n’y a pas de calendrier, on a encore eu une réunion avec notamment Stefano Domenicali, le PDG de la F1, voici peu. On poursuit les négociations pour prolonger la F1 à Francorchamps, et que je sache il n’y a pas de signal négatif actuellement autour de la table », précise Vanessa Maes, directrice générale de Spa Grand Prix et donc organisatrice du Grand Prix à Francorchamps. « Je ne comprends toujours pas d’où sortent ces informations, mais ça devient fatigant. On sait bien que la volonté des promoteurs de la F1 est de conserver 8 grands prix en Europe. De notre côté, on nous a demandé d’améliorer les divertissements hors-piste, ce qui sera fait, on trouve donc toujours des terrains d’entente et on répond favorablement aux demandes. Je rappelle que par le passé déjà on a souvent négocié un an à l’avance seulement. Ce fut le cas en 2019, on avait signé début août, ou encore pour l’édition « Covid » de 2020, où là on avait signé en juin pour adapter l’organisation sans public », se rappelle Vanessa Maes qui reste, elle, confiante dans l’avenir de la F1 sur le plus beau circuit du monde. (O.T.)