Les 24H motos approchent à très grands pas sur le plus beau circuit du monde. Pour rappel, le grand retour de l’endurance motos ce sera les 4 et 5 juin prochains. En attendant, hier déjà et aujourd’hui, les teams ont pu profiter de deux journées d’essais libres et découvrir les aménagements spécifiques pour les deux-roues. Ambiance au sein du paddock motos!
C’est un bruit que tous les amateurs se réjouissent d’entendre le week-end des 4 et 5 juin prochain, pour le grands retour de la moto endurance, et donc les 24H, près de 20 ans après la fin des 24H de Liège comme on les appelait à l’époque. Un événement qui se prépare déjà dans les paddocks, avec ces deux jours de test. Et pour beaucoup, c’est une découverte, peut-être pas du circuit en lui-même, mais des sensations sur un bolide, à très grande vitesse.
« C’est un circuit qui demande un grand cœur, ça va vraiment très très vite, il ne faut pas avoir un seul moment de déconcentration pour aller chercher les derniers dixièmes de secondes. Ce sera une course dure. Il faut vraiment avoir beaucoup de respect pour le circuit », sourit et anticipe Xavier Siméon, en descendant de sa Suzuki numéro 1 du team Yoshimura Sert Motul. Un pilote belge, francophone, qui jouera presque à domicile, 27 ans après la dernière victoire belge, celle de son papa Michel (aux côtés notamment de Stéphane Mertens) sur les 24H de Liège ! Et qui sera évidemment attendu, après la victoire aux 24H du Mans voici un mois.
« Quoi qu’il arrive, on a le numéro 1 sur la moto, on est attendus, on le sait. On fait office de favoris, même si on ne l’est pas du tout, car notre équipe a beaucoup moins d’expérience que d’autres concurrents qui sont venus faire des tests. Pour l’instant, on étudie et on verra la semaine de course », fixe déjà rendez-vous le Bruxellois, serein en prévision de ces 24H.
Du côté du circuit, c’était aussi un test grandeur nature, avec le retour direct des pilotes et des teams sur les aménagements effectués dans l’entre-saison pour le retour de la moto endurance. « C’est à la fois important pour les pilotes et les équipes qui découvrent le circuit, avec un feedback en direct, mais aussi pour nous, on a encore 15 jours pour peaufiner les derniers détails. Mais ils soulignent déjà les améliorations au niveau des dégagements ou encore au niveau du grip pour les zones sensibles qui ont été réasphaltées, comme le Raidillon », analyse Amaury Bertholomé, directeur général du Circuit de Spa-Francorchamps. (O.T.)