Les seaux de récolte sont prêts. Les bouteilles aussi. Quant aux cuves, elles sont en train d’être installées dans le chai (le bâtiment où se déroule la vinification). Pour couronner le tout, la coopérative Vin du Pays de Herve a également reçu son pressoir.
"Il est de marque allemande et est un peu différent de ceux utilisés habituellement en Belgique. C’est un pressoir pneumatique qui peut monter progressivement jusqu’à 2 bars. La pression vient de tous les côtés, pas que du dessus. Il est facile à nettoyer et extrêmement hygiénique. C’est le premier de cette marque en Belgique", indique Michel Schoonbroodt, le directeur de la coopérative "Vin du Pays de Herve".
Des cuves de tailles différentes
La coopérative a également fait le choix d’acheter des cuves de tailles différentes. "Ça nous permet d’avoir une grande flexibilité. Les plus petites donnent une meilleure qualité et les plus grandes permettent de gagner de la place. Nous devons encore nous concerter pour savoir comment nous allons nous organiser. Nous avons encore un peu de temps pour prendre cette décision, car les vendanges auront lieu en septembre", explique le directeur.
Premier jour du rognage de la vigne
En parallèle, il faut s’occuper des vignes et pas seulement de l’aménagement du bâtiment. Après les gelées tardives de cette année, les viticulteurs belges ont eu peur de perdre une grande partie de leur production. Heureusement, des bougies spéciales ont empêché le gel des vignes. Plus de 80 % de la production de la coopérative hervienne a été sauvée. Aujourd’hui, les vignes ont donc été taillées.
"On est en train de rogner la vigne en ce moment. On coupe la tête de vigne pour qu’elle concentre toute son énergie sur ses raisins. En effet, lorsqu’elle se sent en danger, elle met toute son énergie dans ses raisins, son moyen de reproduction. Ça donne du raisin de meilleure qualité", affirme le viticulteur.
Besoin de nouveaux coopérateurs
Avec environ 600 coopérateurs, le Vin du Pays de Herve a de beaux jours devant lui. Dès l’année prochaine, ils comptent doubler le nombre de cuves. Ils sont donc à la recherche encore de petits coups de pouce.
On peut devenir coopérateur via leur site internet. Une part de la coopérative coûte 500 €. Les avantages sont décrits sur le site avec notamment une réduction sur le prix d’achat et la prévente des bouteilles. Mais le plus valorisant, c’est de participer à un produit bien de chez nous qui vous ravira les papilles. (P.J.)