Il a son monde à lui, ses traditions et il est depuis toujours lié à la culture populaire. L'accordéon franchit les frontières et les époques, mais ce 3 novembre, il faisait une pause de 12 heures à Trois-Ponts. Une pause, pas vraiment, puisque c'était l'occasion pour le public de redécouvrir l'instrument et son histoire , ainsi que de parcourir ses univers musicaux. Cela s'appelle " accordéons nous". Il n'y a plus qu'à le faire à présent.
Durant douze heures et au travers de sept rendez-vous, accordéons-nous ! : voilà l'invitation lancée par à l'Espace culturel de Trois-Ponts. L'événement prend place dans les Dimanches au bal initié par le Centre culturel de Stavelot-Trois-Ponts et Trad'Tonic, une asbl qui veut redynamiser musiques et danses traditionnelles.
Un « repair café » est animé par un facteur d'accordéon renommé, le lierneusien Bernard Lambotte. Autour de lui, des passionnés venus lui demander de diagnostiquer petits et grands maux mais aussi découvrir les multiples facettes de ces instruments à vent de toutes les époques.
Quand elle a joué de la musique à l'adolescence, Marinette Bonnert n'osait pas dire qu'elle avait choisi l'accordéon. Aujourd'hui l'accordéon est un instrument dans le vent, enseigné dans les académies et popularisé par de grands musiciens comme Didier Laloy.
C'est une initiation à l'accordéon diatonique que propose cette musicienne carolorégienne de renom.
Et la fin de matinée s'est terminée avec une « gourmandise musicale »où , dans une formule cabaret, Justine Verschuere Buch fait se rencontrer chansons françaises et accordéon chromatique.