Qui dit été, dit souvent vacances pour les jeunes, mais pas pour tous. Certains vont se mettre au service de leur communauté en réalisant divers travaux dans leur commune dans le cadre de l'initiative « Été solidaire». Les jeunes aident à la rénovation de certains édifices mais donnent aussi un coup de main à d'autres institutions.
Cette semaine, des jeunes dévoués étaient à l'œuvre à la maison de repos du «Bel'Fays», à Dolhain. Le projet « Été Solidaire » a de nouveau séduit une poignée de jeunes, désireux de se créer une première expérience de travail. "Le projet accueille des jeunes à partir de 15 ans. Ca leur permet donc de se créer une première expérience de travail en réalisant des tâches variées, puisqu’il y autant du travail manuel en première semaine que du travail social durant la deuxième", explique Jeannine Hercot, présidente du CPAS de Limbourg.
Innovation et préservation
L’initiative ayant lieu chaque année, un défi pour les nouveaux arrivants est de respecter et d’entretenir le travail de leurs prédécesseurs. "C’est un beau travail à réaliser, parce que ça leur apprend que ce n’est pas tout de faire le travail, il faut l’entretenir après. L’initiative leur apprend également la notion de respect du travail antérieur", développe Jeannine Hercot.
Une aide toujours bien accueillie
Si pour les résidents de la maison de repos, cette aide des jeunes est toujours la bienvenue, les employés ne disent eux non-plus, jamais non à petit coup de main. "Cette année, les jeunes nous ont aidés à remettre à niveau le terrain de pétanque et à nettoyer notre bel extérieur", témoigne Manon Jeangille, ergothérapeute à la résidence du Bel’Fays. "Ils nous aident aussi dans les tâches de tous les jours. Ils distribuent les cafés, ils débarrassent et ils organisent certaines activités".
Un choc des générations
Ce ne sont pour autant pas les seules tâches réalisées par les jeunes. "La première semaine était réservée aux travaux manuels. On a peint, on a poncé et on a ramassé des mauvaises herbes", raconte Adysson Dessoy, participante à « Été solidaire 2024 ». "La deuxième semaine, on s’occupe des personnes âgées. On va promener avec eux, on leur sert le café et on se met à leur service", ajoute-t-elle. Le travail n'est pas de tout repos pour autant, le choc des générations rendant parfois les choses plus compliquées. "Lorsque les résidents perdent la mémoire ou autre, ça peut être difficile parce qu’ils peuvent s’énerver rapidement", conclut Adysson Dessoy.
Par envie d'aider sa communauté ou de se faire un peu d'argent de poche, toutes les raisons sont bonnes pour rejoindre le mouvement. Une chose est sûre, l’aide des plus jeunes est toujours la bienvenue.