Les chiffres concernant les résultats du Parlement européen ne sont pas encore connus. Cependant, un phénomène inquiète, celui de la montée de l’extrême droite.
Pour Alda Greoli (Les Engagés), c’est un choc. "On se réjouissait depuis le début de la soirée de voir qu’en Flandre, l’extrême droite n’avait pas gagné. Ici, d’un seul coup, on a cette annonce de la montée de l’extrême droite en France. Je vous avoue que là, sans recul, c’est perturbant. Perturbant par rapport à la démocratie et notre esprit européen. En-tout-cas, de notre côté, c’est une grande muraille de Chine que nous ne franchirons pas", a-t-elle expliqué en direct sur Vedia.
Sa voisine de table, Celik Duygu (PS), se veut un peu plus confiante. "Il y a tout de même une tendance plus rassurante qui indique que l’on ne va pas faire face à une vague de fasciste au niveau européen. Cela resterait limité à certains pays", a-t-elle ajouté.
Pour Luc Pire, Ecolo, la grosse crainte concerne les choix des partis de droite. "L’extrême droite progresse. La question, c’est de savoir ce que va faire la droite. Vous tenez les clés de l’avenir de l’Europe, car vous pouvez les arrêter", a-t-il affirmé.