Ce mois d’octobre, c’est le mois rose, le mois de la sensibilisation au cancer du sein. C’est le cancer le plus répandu chez les femmes: une femme sur 8 risque de développer ce cancer au cours de sa vie. Ce jeudi 11 octobre, à 18 heures 30, au Tremplin à Dison, Les Soroptimist Clubs de Verviers et Spa ainsi que le CHR Verviers présenteront toutes les étapes du parcours de soin dans sa Clinique du sein agréée. Etre soigné dans une Clinique du sein agréée augmente les chances de guérison. Le dépistage précoce aussi.
C’est avec le sourire et le soutien de son mari que Dominique Collard effectue sa séance de chimiothérapie. Elle fait partie des 10.500 Belges chez qui on a diagnostiqué un cancer du sein cette année.
"J’étais sous la douche lorsque j’ai découvert que j’avais une boule dans le sein. J’ai appelé mon médecin traitant qui a appelé pour une mammographie en urgence et tout s’est mis en route à ce moment-là ».
La Belgique a le taux de cancer du sein le plus élevé
La Belgique détient le triste record de taux de cancer du sein le plus élevé en Europe.
"C’est très difficile à expliquer pourquoi la Belgique est le leader européen en incidence de cancer du sein. Heureusement, on a une médecine de très bonne qualité en Belgique avec un accès à de très bons médicaments. Le taux de guérison est également élevé mais l’incidence est très forte. On sait qu’il y a des facteurs de risques: les antécédents familiaux, une surconsommation d’alcool et le climat hormonal. Par exemple, une femme ménopausée qui va prendre des hormones va exposer ses glandes mammaires plus longtemps aux hormones fémines et ça, c’est aussi un facteur de risque », explique Annnelore Barbeaux, hémato-oncologue au CHR Verviers.
Se soigner dans une Clinique du sein agréée, comme ici au Centre hospitalier régional de Verviers, augmente la qualité de vie et les chances de guérison. La patiente est entourée par plusieurs professionnels : oncologue, chirurgien, diététicien, psychologue, sénologue... qui se parlent régulièrement et établissent ensemble un trajet de soins.
Mais plus le cancer est détecté de façon précoce, mieux il se soigne aussi.
Si des incitants poussent davantage les Flamandes à se faire dépister, les Wallonnes sont toujours à la traîne..
"Nous encourageons les patientes dès 50 ans à effectuer une mammographie que ce soit dans le car de dépistage ou en sénologie pour un examen plus global. Là, un médecin sera présent, il interrogera la patiente, effectuera un examen clinique, une mammographie et, si nécessaire, un examen échographique », soutient Carole Maréchal, sénologue au CHR Verviers.
On conseille aux femmes dont les parents ont eu des maladies mammaires, cancer ou autre, de consulter un sénologue 10 ans avant le déclenchement de la pathologie chez leurs proches. Si votre maman a eu un cancer à 50 ans, il faudra donc réaliser un examen à 40 ans.