Trois hommes ont comparu devant le tribunal correctionnel, accusés d’avoir commis des abus sexuels sur une même victime, Alexandra (nom d’emprunt), âgée de 23 ans au début des faits incriminés.
L’un d’eux n’est autre que le propre père d’Alexandra, qui l’aurait violée à plusieurs reprises sur une période de quatre années. Ce que le prévenu nie formellement, prétendant n’être jamais resté seul avec elle et ne l’avoir pas vue souvent à cette période là. Ce que semblent démentir les témoignages de diverses personnes, souligne le ministère public qui réclame trois ans de prison, insistant en outre sur le fait que déjà auparavant des suspicions avaient couru sur le père, mais que personne n’avait cru les dires de la jeune femme, volontiers dépeinte par l’entourage comme une menteuse.
Le deuxième prévenu est lui aussi un proche d’Alexandra, puisqu’il s’agit de l’ex-compagnon de la jeune femme, avec qui il a eu un enfant. Lui est accusé d’atteinte à l’intégrité sexuelle d’Alexandra, ce qu’il nie aussi. Il prétend que ces accusations sont survenues en rétorsion d’un jugement lui accordant la garde de leur enfant commun. Contre lui, le ministère public réclame néanmoins deux ans de prison.
Un troisième individu était également poursuivi pour avoir entretenu des relations sexuelles avec Alexandra alors que celle-ci n’avait pas atteint l’âge minimum requis, c'est-à-dire 16 ans. A cet âge en effet, les jeunes gens ne sont pas censés donner un consentement valable. Pour ces faits, le ministère public réclame 3 ans de prison. Jugement dans un mois.