David, un Stembertois de 29 ans, était poursuivi devant le tribunal correctionnel pour violences intrafamiliales, harcèlement et menaces de mort à l’égard de son épouse. Il écope de 2 ans de prison.
Mariés en 2016, c’est entre 2020 et 2023 que leur relation s’est dégradée suite à la consommation par David de stupéfiants, du cannabis. Il s’est montré de plus en plus violent jusqu’à un jour il en arrive à l’étrangler en lui reprochant de s’être faite jolie pour aller travailler.
Devant le tribunal, il reconnaît de fréquentes disputes, mais pas de coups, jamais il n’a fait preuve de violence. Et c’est lèvre fendue, objectivée par certificat médical qui a valu trois jours d’incapacité de travail alors ? Il prétend que c’était tout fait involontaire, au cours d’une dispute où il a voulu lui arracher son téléphone, ce qui n’explique pas des lésions relevées sur ses bras.
Suite à cette scène, David se voit signifier l’interdiction de momentanément entrer en contact avec elle, qu’il s’empresse d’enfreindre en lui envoyant plusieurs messages. Ce qui provoque la séparation définitive du couple, ce qui n’empêche pas David d’harceler son ex épouse par des sms où il a presse de son envie de reprendre la vie conjugale en se servant de leur fils pour reprendre son emprise sur elle. Peine perdue, dès lors il se met à lui adresser des messages dénigrants et insultants, et même des menaces de mort ou de bouter le feu à sa voiture « C’était des paroles en l’air » se justifie-t-il.
N’empêche, ce sont des menaces quand même, de nature à provoquer des troubles de la tranquillité d’autrui, a estimé le tribunal qui a condamné David à deux ans de prison avec sursis probatoire et 1.600 euros d’amende. Il devra en outre s’acquitter de 1.500 euros pour dédommager la victime.