Mercredi 30 juin après-midi, des parents et des enseignants de l’école communale de Basse-Bodeux manifestent devant l’administration communale de Trois-Ponts. Pour en comprendre le pourquoi, retournons quelques heures en arrière.
Dénatalité vieillissement de la population, exode des jeunes ménages dû à une flambée du marché immobilier, Trois-Ponts est confronté à une baisse significative du nombre de ses élèves dans l’enseignement communal, avec la perspective de devoir réduire aussi le nombre d’enseignants. Alors une décision est prise et ce mercredi, dernier jour des l’école de l’année scolaire, les élèves de l’école de Basse Bodeux reçoivent un courrier à remettre à leurs parents.
La décision a été prise par le collège communale de Trois-Ponts mais elle doit être validée par la Fédération Wallonie-Bruxelles dont le feu vert n’arrive que la veille du dernier jour de cette année scolaire. L’information est aussitôt transmise aux parents. Elle est justifiée au nom du bien-être des élèves et de la qualité de l’enseignement.
Si les parents ne sont pas d’accord sur le fond de cette décision, ils ne le sont d’abord pas sur la forme. Aucune information n’a filtré, aucune concertation n’a eu lieu alors même qu’un conseil de participation a eu lieu quelques jours auparavant.
Cette manifestation aura permis d’ouvrir le dialogue. Francis Bairin a demandé aux manifestants d’envoyer un courrier avec leurs arguments au collège et ceux-ci sont bien décidés à le faire.
Aujourd’hui, premier jour des vacances d’été mais, à Trois-Ponts, l’école n’est sans doute pas encore tout-à-fait finie.
B. Lousberg