Ce jeudi, c’était la 6ème édition du Tremplin pour l’emploi organisée à Dison. Une vingtaine d’employeurs étaient présents avec des offres d’emploi ouvertes dans une variété de secteurs comme l’aide aux personnes, l’Horeca ou encore la construction. Côté demandeurs d’emploi, l’engouement était au rendez-vous puisque plus de 220 personnes ont pu postuler en direct.
Audrey Degrange
Avec un taux de chômage frôlant les 25%, Dison est la 3ème ville wallonne, après Liège et Charleroi, où les demandeurs d’emploi sont les plus nombreux. Pour tenter de les aider, la commune multiplie les opérations d’accompagnement à l’image de ce salon. « C’est le petit coup de pouce pour passer la porte en fait, sourit Pascale Gardier, Echevine du Plan de Cohésion sociale à Dison. C’est un moyen aussi pour certains demandeurs d’emploi d’entrer directement en contact avec des employeurs parce que c’est parfois plus difficile pour eux de rédiger un CV et de mettre en valeur leurs qualités. Ici, c’est un face-à-face direct et ça peut être positif pour certains. »
Et la formule plaît toujours autant. CV en poche et armé d’une bonne dose de motivation, des dizaines de candidats se pressent aux différents stands. "Je recherche dans le secteur de la petite enfance et je me suis préparée pour les entretiens", nous confie une demandeuse d’emploi. "C’est toujours une bonne chose ce genre de salon, on peut y glaner des informations mais aussi des conseils", explique un autre.
Des conseils et du coaching, c’est ce que prodigue cette assistante sociale jusqu’à la dernière minute, consciente des difficultés rencontrées par les demandeurs d’emploi qu’elle encadre. "Le marché de l’emploi n’est plus comme il y a quelques années, en ligne droite, explique Marie-France Jooskens de la Maison de l’insertion de Verviers. Maintenant, il y a des hauts et des bas. Il faut savoir se reformer, partir dans une autre direction donc ce n’est pas évident."
Les offres sont nombreuses mais pour certains secteurs, souvent en pénurie, recruter n’est pas aussi simple que ça. "Les gens se présentent mais la qualification est soit trop élevée ou trop faible, révèle Sara Sarlet, assistante sociale au Centre Régional de la Petite Enfance. Il faudra d’office passer par un parcours de formation pour pouvoir accéder au métier."