Le passé industriel de Verviers est indéniablement lié au nom de William Cockerill, homme d'affaires britannique qui s'installa au 18ème siècle dans notre pays. Mais est-ce que certaines des machines textiles conservées au Solvent et au Centre touristique de la laine et de la mode sortent bien de son imagination?
C'est un peu le Graal que le Comité scientifique d'Histoire de Verviers, gestionnaire du pôle d'archéologie industrielle a décroché. Un financement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Ville de Verviers permet enfin de réaliser une étude dendrochronologique sur sept machines textiles du passé lainier verviétois liées au nom de William Cockerill.
C'est au Solvent, sur un assortiment de cardes que les experts de l'IRPA, l'institut royal du patrimoine artistique, prélèvent les premiers échantillons. La macro-photographies est privilégiée. C'est une technique adaptée aux bois plus anciens dans laquelle le laboratoire de dendrochronologie de l'IRPA a développé une expertise.
C'est aussi un cocorico que ces passionnés d'histoire verviétoise espèrent pouvoir lancer à l'issue de cette étude.
L'enjeu est historique mais aussi touristique. Que l'étude confirme le lien entre Cockerill et ce patrimoine industriel pourrait une nouvelle carte à jouer.