L’éventuel retour annoncé de la directrice de l’école communale de Trois-Ponts à la prochaine rentrée scolaire continue de susciter l’incompréhension chez les parents mais aussi au sein même du corps enseignant.
Ecartée à cause de problèmes relationnels, la directrice avait repris ses fonctions début février. Le Conseil d’Etat l’avait réintégrée mais la commune de Trois-Ponts avait quand même pris la décision de la remplacer face au tollé exprimé par les parents d’élèves.
Dans une lettre, ce sont les enseignants qui cette fois s’expriment en parlant de harcèlement, dénigrement, incompétence et chantage dans le chef de la directrice dès son retour en 2020. Entre écartement, réintégration et suspension de fonction durant ces quatre dernières années, les enseignants rappellent que fin avril, ce sont les parents qui les ont avertis de la rupture de contrat de la directrice. Avec les indemnités qu’une telle décision engendre.
Lundi dernier, le conseil communal décidait de refuser l’indemnisation malgré les menaces de départs d’élèves vers d’autres écoles. « Nous pouvons comprendre le refus d’indemnisation, mais nous sommes interpellés par la gestion de l’affaire qui contenaient pourtant de nombreux éléments probants. Nous sommes déçus et terriblement inquiets pour l’avenir. Plus que jamais, c’est de soutien et de compréhension dont nous avons besoin. Aidez-nous à sauver nos écoles », explique l’équipe des écoles communales de Trois-Ponts.