C’est avec une certaine consternation que la ville de Stavelot a reçu un courrier de la Fédération Wallonie Bruxelles lui indiquant qu’elle n’avait pas été retenue dans le 1er appel à projets dans le cadre du plan d’investissement exceptionnel pour les bâtiments scolaires.
Or, voici dix ans que le dossier de l’agrandissement de l’école de Hockai est en attente. Vu le nombre croissant d’enfants qu’elle accueille, cette école construite en 1867 est devenue trop petite. Une extension avec deux classes supplémentaires est devenue indispensable. Mais vu le coût des travaux, la commune espérait bien être retenue dans le plan d’investissement à condition de répondre à un certain nombre de critères d’éligibilité. « Nous allons recevoir une évaluation de notre projet qui pointera les manquements qui nous ont coûté des points. Mais une dernière possibilité existe avec la réintroduction d’un dossier de candidature en septembre », indique l’échevin Patrice Lefebvre en charge de l’enseignement.
De son côté, l’opposition CitoyenS! ne désespère pas que le projet stavelotain sera retenu. « Ce n’est pour l’heure pas une fin de non-recevoir. Restons optimiste », espère le conseiller Fabrice Lebrun. On se rappelle que pour pouvoir accueillir les élèves, un module scolaire avait été installé en septembre 2021 dans la cour de récréation Tout le monde était bien conscient que ce n’était pas là une solution d’avenir pour l’école.
Le coût de la modernisation de l’école de Hockai dépasse le million d’euros. La commune ne pourra donc pas finaliser le dossier sans recourir aux subsides. « En décembre 2021, ces travaux avaient été estimés à 660000 euros. Deux années plus tard, l’augmentation des coûts dans le secteur de la construction annonce une hausse du coût final. En fonction des normes de la Fédération WB, notre service urbanisme a calculé que le maximum subsidiable était de 835 000 euros et donc que la part communale ne dépasserait pas 293 000 euros », explique l’échevin Patrice Lefebvre.