À 21 ans, le Spadois Leny Cols s’apprête à participer à son tout premier Rallye du Monte-Carlo. Une épreuve mythique du championnat du monde des rallyes qu’il va découvrir en famille, puisque son papa, Larry va lui ouvrir la route.
Prendre le départ du Monte-Carlo, à l’aube de sa deuxième saison Rallye, ça n’arrive pas à tout le monde. À 21 ans, Leny Cols peut s’en targuer grâce à son titre junior en Clio Cup synonyme de participation au Monte-Carle, un des rallyes les plus mythique du calendrier mondial. « Je crois que je ne réalise pas encore trop. Je réaliserai quand je serai dans la voiture. Je crois que c’est le plus mythique du calendrier et du monde donc c’est un rêve de courir ce rallye», se réjouit Leny Cols.
100 chevaux de plus sur la Clio 3
Qui dit rallye prestigieux, dit aussi voiture plus puissante. Le Nivezétois va délaisser sa Clio 5 de 2024 pour la Clio 3. Une configuration différente et surtout plus puissante, qu’il devra dompter dès les premiers kilomètres de spéciale. « C’est quatre roues motrices, beaucoup plus puissantes, 280 Chevaux. C’est un système de pédal box, donc il faut appuyer beaucoup plus fort et toutes les stratégies, les maps c’est différent mais ça n’a l’air pas trop compliqué par rapport au rallye. J’ai regardé pas mal de vidéos onboard des pilotes pour comprendre et observer le parcours. Sinon, on a fait de test à Alès en France pour prendre un minimum la voiture en main avant le départ », confie Leny.
« Mon boulot ne sera pas de lui changer ses notes »
Comme le Rallye du Monte-Carlo est réputé pour son parcours difficile et ses changements des conditions météorologiques, le jeune pilote sera secondé par Pascal Lopes mais il pourra compter sur l’expérience de son papa Larry qui a roulé deux fois au Monte-Carle, en 1998 et en 2004. « Mon boulot ne sera pas de lui changer ses notes parce qu’il a son système de note. Maintenant, si je vois quelque chose qui n’est pas cohérent, je me permettrais de le modifier. Je m'occuperais surtout des changements d’adhérence, des risques de glaces ou encore de l’état des cordes parce qu’il va passer assez loin par rapport aux autres pilotes », détaille Larry Cols.
Une histoire de famille
Et pour le clin d’œil de l’histoire, entre le début de carrière de Larry et celui de Leny, il y a de nombreuses coïncidences, notamment quand il s’agit d’évoquer les souvenirs du Monte-Carlo. « Quand j’ai roulé avec la Clio, je faisais le championnat du monde Super 1600, je roulais avec Philippe Godet et Pascal Lopez était mon ouvreur », raconte Larry Cols
« Je pourrais en être assez fier »
Pour le plus grand moment de sa carrière, Leny ne se met pas trop de pression. Il voudra profiter et apprendre un maximum des 18 spéciales. « C’est sûr que terminer le Monte-Carlo à 21 ans, je crois que je pourrais en être assez fier et ça serait une belle expérience », indique Leny Cols. « Je vais lui dire de prendre du plaisir et d’aller jusqu’au bout. Il découvre tout, le mondial, une voiture plus performante, quatre roues motrices, le parcours le plus compliqué de la saison. Il ne faut pas qu’il regarde les chronos, on sait qu’il ne pourra pas être dans le coup par rapport à des pilotes qui ont plus d’expérience que lui », poursuit son papa Larry.
Ensuite, Leny aimerait faire la saison sur terre en Clio Cup France et participer à quelques rallyes belges, dont le mythique Rallye d’Ypres.