Toujours invaincu en 2024, le Stade Verviétois comptait confirmer son regain de forme contre Ganshoren. Les Bruxellois étaient aussi sur une dynamique positive et occupaient la 14e place avec six unités de moins que leur hôte.
Dès le coup d’envoi, les Lainiers dictent le rythme et se créent rapidement des occasions à l’image de cette retournée acrobatique d’Ali Yilmaz qui n’inquiète pas Nunez Espeso. Dix minutes plus tard, la deuxième occasion sera la bonne pour les Verviétois. Un centre de Yilmaz est dévié par Jansen Da Silva. Dario Oger récupère le ballon et centre vers Abdou Akdim qui le pousse au fond. 1-0. En difficulté depuis le début de la rencontre, Ganshoren réagit 180 secondes plus tard, avec cette frappe de Driss Amali détournée par Rico Garcia.
Le match perd doucement en intensité. À la demi-heure, sur un corner de Demarteau, Lorenzo Offermann sert Mara qui dont la reprise acrobatique passe frôle le montant. Après ces 20 bonnes premières minutes, le Stade Verviétois est de moins présent offensivement et laisse beaucoup d’espaces. Les Vert et Noir en profitent à la 34e. Une talonnade de Driss Amali lance Traore mais Rico Garcia a la main ferme. Le cuir revient dans les pieds de Geoffrey Mujangi Bia qui rétablit l’égalité.
« En deuxième mi-temps, on est monté en puissance »
« C’est vrai qu’on a eu du mal à rentrer dans le match. Le premier quart-d ’heure était difficile. Après on a pris un but, on a pu égaliser et je pense que là, on a vu directement une différence », indique le médian de Ganshoren Geoffrey Mujangi Bia.
« On a eu une baisse de régime en fin de première période mais on s’est bien repris dans le premier quart -d’heure de la deuxième mi-temps et on est monté en puissance. On n’a pas faiblit et les joueurs qui sont rentrés ont ramené de la fraîcheur et amener ce qu’il fallait pour garder le résultat », explique le coach local Christophe Kinet.
En seconde période, les locaux reprennent avec de bonnes intention à l’image de ce tir lointain d’Amaury Fransolet. Le Stade Verviétois pousse de plus en plus. Abdou Akdim écarte vers Ali Yilmaz qui enchaîne avec une frappe qui vient lécher la barre transversale. Peu après l’heure de jeu, un corner millimétré de Julian Demarteau atteri sur la tête de Schillings qui heurte la barre transversale.
À la 67e, la domination verviétoise est récompensée par un pénalty généreusement accordé pour un accrochage sur Offermann. Julian Demarteau concrétise le pénalty avec une panenka. Les hommes de Christophe Kinet ne sont pas encore rassasiés. Ali Yilmaz décoche une frappe et une parade de Nunez Espeso maintient les espoir bruxellois … Mais pas pour très longtemps. À la 89e, sur un dégagement de Rico Garcia, Randy Giargiana glisse le cuir à Julian demarteau qui lâche un obus des 35 mètres dans les cages adverse. Le numéro dix signe un doublé et offre la victoire au Stade Verviétois 3-1.
« On réalise un mois de février parfait »
« Je vois le ballon rebondir, j’ai raté 100 passes sur le match et j’ai une action comme ça et elle va au fond. On réalise un mois de février parfait. On a travaillé pour arriver à ce genre de résultat qu’on aurait perdu début de saison. À la mi-temps, le coach a insisté sur le fait que l’équipe avec la meilleure mentalité l’emporterait. Et je pense qu’en deuxième mi-temps, on a affiché la meilleure mentalité sur le terrain », détaille le médian du matricule 33, Julian Demarteau.
Le Stade Verviétois reste donc invaincu en 2024 et signe une quatrième victoire de rang. « On voit que les automatismes et le travail qu’on effectue depuis le début de la saison commence à récolter ses fruits. Au premier tour on a souvent été mal payé maintenant tout rentre dans l’ordre. On peut travailler de la meilleure des façons. Avec les victoires c’est d’autant plus motivant et les joueurs ont vraiment envie de finir la saison en boulet de canon », lâche Kinet.
De son côté, Ganshoren signe sa deuxième défaite de rang mais celle-ci est difficile à digérer.
« Une fois qu’on revient au score on a poussé. C’est notre jeu, on doit gagner et prendre des points donc avec un point on n’est jamais content. C’est pour ça qu’on se dégarnit et ça donne toujours des possibilités à l’adversaire et on sait qu’il joue bien en contre. Et c’est dangereux », regrette Alan Haydock, le T1 de Ganshoren.
Après le mois de février parfait, le programme du mois de mars s’annonce plus compliqué pour le Stade Verviétois qui voudra confirmer sa belle dynamique dès samedi prochain à Tournai.