Pour GoodPlanet, « il y a 1001 raisons et manières d’apporter plus de nature dans les écoles ». La fondation a créé la campagne « ose le vert, recrée ta cour » qui permet à de nombreuses écoles, en Wallonie, de mettre un projet en place grâce à une bourse. Mais pour ce faire, de nombreuses conditions sont à remplir. Sur les 180 candidats qui ont participé cette année à la campagne 3.0 de GoodPlanet, 130 écoles ont été retenues, primées pour leur idée de projet.
Verviers dans le lot
Dans le lot d’écoles primées par la fondation, la section maternelle de l’Institut Saint François-Xavier a su se démarquer. Ici, ce sont 3 professeurs qui se sont investis dans la campagne et c’est dans une envie de reconnecter l’enfant avec la nature que leur projet se tient. « Nous voulons un espace réaménagé où il y a possibilité pour chaque classe d’aller planter. Que les enfants puissent avoir leur petit potager, un espace sensoriel et de rassemblement, qui leur permet de se poser avec la classe ou même pendant les récréations. Ajoutez aussi tout un espace avec des hôtels à insectes, des fleurs et des arbres fruitiers » explique Françoise Dortu, psychomotricienne et créatrice du projet à l’Institut Saint François-Xavier deux.
Une école déjà au vert
A coté de cette campagne « ose le vert, recrée ta cour », l’école se tient déjà dans une dimension « nature et écologie ». Le projet présenté dans le cadre de la campagne est ainsi, pour eux, un moyen d’avancer beaucoup plus loin dans leurs ambitions. « Chaque année on essaye d’investir un petit coin de l’école mais de manière temporaire. On fait un petit potager, on regarde pousser avec les enfants et on s’est dit que, avec ce projet, c’est l’occasion d’installer quelque chose de définitif qui peut mettre les enfants en connexion avec la nature. » ajoute Yves Schwaiger, instituteur et créateur du projet à l’Institut Saint François-Xavier deux. « On essaye de mettre notre petite touche de verdure dans l’école. Nous avons déjà des poules, des lapins, on trouve que c’est très important pour les enfants de la ville. Quand nous faisons des sorties, on se rend compte que les enfants sont détendus, c’est très riche. A l’heure des écrans et des activités passives, c’est bon que les enfants redécouvrent la nature pour pouvoir, aussi, la respecter » termine Martine Sscoonbroodt, institutrice et créateur du projet à l’Institut Saint François-Xavier deux.
Pour ces 3 professeurs, le projet ne fait que commencer. Accompagnés par un coach, partenaire de la fondation GoodPlanet, ils commenceront les travaux dès septembre prochain. (Lise Houtain).