Un homme, qui avait été animateur de centre pour enfants, avait démissionné à la suite d’une précédente affaire du même type pour laquelle il avait obtenu la suspension du prononcé, en 2003.
Mais vingt ans plus tard, il est retombé dans ses travers, puisqu’on l’a trouvé en possession de plus de 700 photos à caractère pédopornographique. Alors que l’homme avait constaté que sa consommation de films pornographiques évoluait et se dirigeait à nouveau vers les enfants, il en avait parlé avec son employeur et avait alors fait un pas de côté et avait arrêté de travailler pour le centre d’animation, où il était en contact avec des enfants et des jeunes adultes.
« En 2022, je suis parvenu à sortir complètement de la consommation d’images d’abus d’enfants », avait assuré le prévenu devant le tribunal correctionnel où il était poursuivi pour détention de matériel pédopornographique. Il avait affirmé avoir a entrepris une thérapie. Même si ce dernier assurait faire une différence entre le virtuel et la réalité, et ne jamais avoir eu un comportement inadéquat avec les enfants dans le cadre de son travail, le ministère public réclamait 12 mois de prison et 800 euros d’amende à son encontre. Des réquisitions suivies par le tribunal qui accorde toutefois au prévenu un sursis probatoire total, pour une durée de 5 ans. Il est également déchu des ses droits civiques pour une durée de 5 ans.
Le centre d’animation qui s’était constitué partie civile obtient 1 euro symbolique.