Le 6 septembre dernier, André, un homme d’une quarantaine d’années, bénéficie d’un congé de sortie de la prison où il séjournai en purgeant une partie des 15 condamnations dont il avait écopé précédemment afin de préparer sa sortie en se cherchant un appartement.
Mais ce soir là, il ne rentre pas en prison dans les délais et est donc considéré comme évadé.
Ce même soir, une femme en panique se disant harcelée par son ex-compagnon, appelle la police en se déclarant menacée par un homme qui veut se venger d’elle à cause de la prison subie à cause d’elle, prétend-elle.
Finalement, l’homme est débusqué chez sa maman, et cela a été musclé, puisque en plus de harcèlement, c’est de rébellion et outrages aux forces de l’ordre qu’il comparaît devant le tribunal correctionnel, où il reconnaît cette prévention, mais nie fortement celle de harcèlement à l’égard de son ex compagne et de sa fille. Ce qui n’empêche pas le ministère public de réclamer un total de deux ans et demi de prison ferme, en insistant sur l’état de récidive légale et d’évasion lorsque les faits ont été commis, après quinze condamnations dont neuf rien qu’au tribunal correctionnel.
La défense ne peut plaider que l’octroi d’un sursis probatoire.
Jugement à quinzaine