Un Disonais risquait 5 ans de prison pour inceste sur sa propre fille, encore mineure à l’époque des faits, en 2019, alors qu’elle n’avait que 14 ans. Lors de son audition par la police, il avait nié les faits, mais depuis, il ne s’est plus présenté aux différents stades de la procédure. Il avait évoqué une possible jalousie de sa fille pour son demi-frère pour expliquer les accusations de l’adolescente. Absent à l’audience, il a donc été condamné à 5 ans de prison ferme, avec un ordre d’arrestation immédiate à la clef.
Au moment de l’appel de l’affaire devant le tribunal correctionnel, Stéphane (prénom d’emprunt) n’avait pas répondu, ce qui n’avait étonné personne puisqu’il a fait faux bond à chaque fois qu’il a été convoqué par la justice. Comme s’il se désintéressait complètement des accusations graves portées par sa fille Elodie (idem), à savoir viol et atteinte à l’intégrité sexuelle d’une mineure d’âge. Ce qui risquait de lui valoir une condamnation de 5 ans de prison ferme, peine réclamée par le ministère public.
C’est donc l’avocate d’Elodie, Me Kohlgruber qui avait exposé les faits, qui ont toujours des conséquences graves pour la jeune fille, aujourd’hui âgée de 18 ans. Des faits qui se sont déroulés en août 2019. Elodie n’avait que trois mois quand sa mère s’est séparée de Stéphane, qui était tombé dans la toxicomanie. La gamine avait renoué peu à peu des liens avec son père, qui était sorti de la drogue et avait refait sa vie avec une nouvelle compagne. Il lui arrivait donc de loger chez lui, où elle dormait généralement avec sa belle-mère. Mais ce soir là, ils étaient seuls, et Stéphane s’est glissé dans le lit de sa fille, et lui a prodigué des caresses interdites par la loi et la morale, allant jusqu’à une pénétration digitale, ce qui constitue un viol. Une scène qui a semblé à la gamine durer des heures. et qui a encore des conséquences aujourd’hui, quatre ans plus tard, puisque Elodie est toujours en traitement psychologique. Son entourage avait d’ailleurs remarqué un changement de comportement, symptomatique d’un traumatisme sexuel : crises d’angoisse, absences répétées à l’école, insomnies etc.. Ce qui l’avait amenée finalement à se confier à sa tante, la sœur de son père, qui avait porté plainte. L’examen médical révélait également des lésions aux parties génitales, ce qui pour Mme Herman, ministère public, rend tout à fait crédible les accusations de l’adolescente.