Depuis cette année, les citoyens peuvent à nouveau faire remplir leur déclaration d’impôt par un agent du Service public fédéral des finances dans les bureaux de Verviers et Malmedy. Il faut néanmoins prendre au préalabre un rendez-vous par téléphone au 02 575 56 67.
Les formulaires papier doivent être envoyés pour le 30 juin. Ceux qui remplissent leur déclaration en ligne peuvent le faire jusqu’au 15 juillet. Si vous passez par un expert-comptable, le délai est étendu jusqu’au 15 juillet.
3.800.000 Belges ont reçu une proposition de déclaration simplifiée. Elle est disponible en ligne via MyMinfin (Tax on Web).
Il faut vérifier attentivement si votre proposition de déclaration simplifiée est complète et correcte. "Les frais de garde d’enfant ne sont généralement pas repris. De même que les biens ou les comptes à l’étranger, car là, on reçoit l’information trop tard", précise Florence Angelici, porte-parole du SPF Finances.
Des explications détaillées pour remplir sa déclaration d’impôt sont accessibles en ligne sur le site du Service public fédéral des finances.
De 22 à 8 agents dans le service du gestion
A Verviers, un seul conseiller reçoit les contribuables. L’essentiel de l’aide aux citoyens continue de s’effectuer à distance, par téléphone. Là, aussi sur rendez-vous.
Lors de notre reportage, ce conseiller était le seul employé du Service de gestion sur place. Durant la pandémie, le télétravail est devenu la norme. Un télétravail qui n’explique pas à lui seul les bureaux vides verviétois. Suite à de nombreux départs à la retraite, le personnel du service de gestion a réduit drastiquement de 22 employés à 8.
La centralisation du Service public fédéral des finances devrait conduire en juillet 2023 à la fermeture du bureau à Malmedy. Avec elle, c’est un service de proximité de plus qui s’éloigne. Bien sûr, les citoyens du Sud de notre arrondissement pourront être aidés par téléphone pour remplir leurs déclarations d’impôt. Mais cette aide n’est pas toujours suffisante. Surtout pour les personnes les plus fragilisées.
(Aurélie Michel)