A peine posés, un tiers des conteneurs à puces enterrés à Verviers étaient défectueux. Une complication dont la Ville de Verviers se serait bien passée à l’heure de lancer le nouveau système de collecte des déchets. Ce sont les capteurs qui posaient problème. Ils ont tous été remplacés. Tous les sites sont fonctionnels. "Il reste un problème sur trois conteneurs mais ces conteneurs sont localisés à un endroit où il y en a un deuxième juste à côté", explique Jean-François Chefneux, échevin de l’Environnement de Verviers.
Tous les logements - dont les adresses sont connues et en ordre au niveau de la Ville - ont dorénavant aussi reçu leurs conteneurs gris et vert.
Reste le problème des dépôts sauvages contre lesquels la Ville va continuer de sensibiliser les habitants avant de sanctionner ceux qui ne respectent toujours pas les règles.
Une hausse des dépôts sauvages était annoncée
Si cette hausse de dépôt sauvage était annoncée par Intradel dans les premiers mois, l’échevin verviétois s’étonne du nombre de personnes qui ignorent encore le changement de système malgré les nombreuses réunions d’informations et la communication intensive de la Ville depuis 6 mois.
Et de rappeler, en matière de déchets, c’est le coût-vérité. Le citoyen paie ce que coûte à la collectivité les déchets qu’il produit.
La taxe comprend le pré-paiement de kilos de déchets
Autre grande incompréhension au sein des Verviétois: le fait qu’ils doivent payer une taxe ET les déchets collectés. En fait, les Verviétois ne paient pas double. La taxe comprend le pré-paiement de 36 levées, 55 kilos de déchets résiduels par personne dans le conteneurs gris et 60 kilos de déchets organiques dans le conteneur vert.
Des centaines d’appels et de messages par jour
Mais d’autres incompréhensions portent sur le stockage des conteneurs, l’utilisation d’un compost etc. Au total, l’échevin et la Ville reçoivent des centaines d’appels et de messages par jour auxquels ils tentent de répondre au mieux. "On savait que cela être un moment compliqué, que le vent allait souffler et qu’il allait falloir tenir bon", signale encore Jean-François Chefneux. (Au.M)