Depuis l'enfance, les abeilles fascinent Georges Jost. En 2012, il décide de suivre une formation d'apiculteur. Aujourd'hui, il s'occupe d'une trentaine de ruches. Des soins prodigués, été comme hiver, l'abeille est fragile et se doit d'être au centre de toutes les attentions. « Là, pour le moment, je viens de contrôler la nourriture, explique Georges Jost. Et la grandeur de la grappe. Avec ça, je sais pratiquement dire que ma ruche va survivre l'hiver. »
La période est souvent critique sans parler des menaces comme le varois que l'apiculteur surveille et traite régulièrement. L'arrivée du frelon asiatique inquiète aussi. «Un nid consomme jusqu'à 9kg de protéines et ces protéines, ce sont uniquement les muscles des abeilles. Et ça, sans jambes, sans tête, sans ailes. Ils prennent uniquement les muscles de la poitrine et jusqu'à 9kg, c'est un fameux bac ! »
Notre région est pour l'instant préservée mais Georges Jost reste attentif car sa passion, c'est aussi récolter et faire découvrir son miel. Aux particuliers et surtout au jury du concours miel d'ici et d'ailleurs. Paré de bronze et d'argent ces dernières années, il ne lui manquait plus que l'or, décroché pour son miel de bruyères. « Enfin, la médaille d'or, c'est bien oui mais maintenant il faut en avoir 2 l'année prochaine »
Qu'est-ce qui a fait la différence ? « Il est plein d'arômes et il a un goût spécial. C'est quelque chose de bien et pour la santé, il est très antiseptique, plus que les autres miels. »
Un résultat inespéré pour Georges Jost qui, avec la météo humide de cette année, a vu sa production de miel chuter d'un tiers par rapport à l'an dernier.