Les petits plats dans les grands pour la braderie de Verviers. Voilà l'objectif de cette Journée des confréries, en collaboration avec l'Union des groupements du folklore gastronomique de la Province de Liège, mais, sous l'auvent de la Place Verte, les confréries n'étaient qu'au nombre de six. C'est un début!
Comme la grande brocante du lundi de Pentecôte, la braderie du dernier weed-end de juin est un incontournable de l'agenda verviétois. Alors afin de rendre plus grande cette manifestation, la Ville de Verviers l'associe avec une Journée des confréries.
Quand le terme confrérie apparaît au XIIIe siècle, il désigne une réunion d'individus unis par un lien quelconque. Ce n'est qu'au XIXe siècle qu'il prend une connotation folklorique. Au début des années 70, avec l'apparition de la télévision, les échanges oraux d'informations, d'expériences, de traditions au coeur des familles et au niveau des villages s'étiolent. Les confréries gastronomiques apparaissent et prennent le relais.
Les confréries, c'est une grande famille, alors quand les badauds ne se bousculent pas au portillon, on en profite pour goûter les produits des autres. Quarante-deux confréries font partie de l'Union des Groupements du Folklore gastronomique de la Province de Liège. La Ville de Verviers en attendaient dix. Samedi, sur la place Verte, elles étaient six. Voilà une petite journée des confréries.