Visite ministérielle ce matin pour la Cité de l’Espoir à Andrimont. L’institution spécialisée dans l’accueil des personnes handicapées aux profils variés recevait Christie Morreale, Vice-présidente du gouvernement wallon et ministre de l’Emploi qui a voulu se rendre compte de la réalité du terrain et approfondir sa connaissance du secteur afin de réagir aux réformes et aux attentes de certains parents et professionnels. Pour la direction, cette visite tombait à pic. "C’est important pour nous de rencontrer ceux qui font partie de nos décideurs. Et puis, elle a une double casquette aujourd’hui puisqu’elle est également ministre de l’Emploi et nous avons un certain nombre de travailleurs au sein de notre institution", affirme Eric Grava - Directeur général de la Cité de l’Espoir.
L’objectif de la matinée était donc de lui présenter le personnel mais aussi de lui montrer la réalité de la Cité, ses foyers plus adaptés et ce manque d’intimité. Mais aussi lui proposer la visite de la nouvelle maison d’externalisation, Place du Sablon à Dison, qui fait partie du fruit de tout un nouveau projet pédagogique de l’institution.
"Ce type de maison, quand c’est possible, c’est évidemment plus apaisant. Mais on se rend compte aussi que pour les personnes atteintes d’un handicap plus lourd ce n’est pas forcément adapté. Et donc il faut comprendre qu’il n’y a pas une seule solution pour toutes ces personnes. Il faut des solutions variées pour des situations individuelles", explique la Ministre.
C’est justement vers là que tend le projet global de la Cité de l’Espoir qui envisage sur plusieurs années d’investir 25 millions d’euros. Quelques millions ont déjà été dépensés. Les choses avancent donc.
"La première maison a été terminée. Vers la fin du mois d’avril, celle située rue du Palais sera aussi habitable. Ensuite , avant la fin de l’année, le château utilisé auparavant par Télévesdre, sera transformé pour accueillir des résidents supplémentaires. Ce qui permettra de faire de la place pour les travaux au sein même de la Cité. Nous ne sommes donc qu’au début du projet", précise le directeur.
Il faudra donc patienter un peu avant de pouvoir voir la création des appartements pour 12 résidents au sein même du bâtiment vieux de 50 ans. (MB)