Les syndicats ne lâchent rien. Ce 14 février, ils ont tenu à le rappeler. Ils se mobilisent toujours pour le pouvoir d’achat. Un pouvoir d’achat défendu, Saint-Valentin oblige, par une distribution de chocolats et de coeurs rouges.
Des coeurs rouges et sucrés pour tous les Valentins et Valentines qui traversaient Eupen ce matin.Mais derrière cette douceur, des revendications fortes. La FGTB continue son combat. Elle réclame toujours une énergie moins chère, le refinancement des services publics et des impôts plus justes.
L’index, une augmentation pour tout le monde, du pensionné au cadre d’entreprise
Du côté de la CSC, la Saint-Valentin était synonyme de chocolat et de défense de l’indexation automatique des salaires. Les affiliés ont invité les Verviétois à déclarer leur flamme à l’index sur le site de Crescend’eau. Un mécanisme efficace et indispensable selon la CSC: "Il offre la meilleure protection en temps de crise. Il adapte automatiquement les salaires, mais aussi les allocations sociales et pensions en fonction de la hausse des prix’".
Une indexation en net? 10 milliards de pertes en 2 ans pour la sécurité sociale
Cette indexation automatique est remise régulièrement en question. Certains souhaitent la modifier par une indexation en net. Une mauvaise idée pour la CSC. Si le travailleur conserverait le même montant, la sécurité sociale perdrait près de 10 milliards d’euros rien que sur les années 2022 et 2023.
Des grèves en mars
Après ces opérations Saint-Valentin, le front commun syndical devrait durcir le ton entre le 8 et le 10 mars avec l’organisation de grèves dans les services publics et d’autres secteurs.
(Au.M)