Seul point notable au conseil communal de Dison, le vote du budget 2023 de la zone de police Vesdre qui se monte à quelque 27 millions d’euros, et dont la part de Dison se monte à 2,2 millions d’euros. Un point voté sans difficulté, mais qui fut l’occasion pour l’échevin des finances Jean Michel Delaval de revenir une fois encore sur le problème posé par la commune de Pepinster, une des trois composantes de la zone avec Verviers et Dison. On sait que celle-ci, depuis 2018, ampute d’autorité sa dotation d’une somme de 225.000 euros par an sous le motif que la commune serait moins desservie par la zone. « Soit une dette vis-à-vis de la zone qui se monte actuellement à 925.000 euros » souligne l’échevin qui ne comprend pas que le ministre des pouvoirs locaux admette qu’un bourgmestre s’assoit ainsi sur ses obligations légales. « Mais l’affaire est actuellement en justice, affaire que Philippe Godin est persuadé de gagner. Mais si c’était le cas, on pourrait en déduire qu’une commune n’est pas dans l’obligation de payer la dotation, ce qui serait une bonne affaire pour nous, mais est évidemment impensable. »
Le vote de l’augmentation de la prime de naissance, qui passe de 35 à 50 euros, est le genre de point qui devrait passer comme une lettre à la poste. Mais qui a fait l’objet d’une polémique parfaitement inutile. Elle est née d’une réflexion du conseiller de l’opposition Vivre Dison Jefferson Arnauts qui trouve un peu fort que figure dans le règlement l’obligation de venir chercher personnellement la prime lors d’une cérémonie organisée par la commune. Il est bien le seul, car tout le monde même dans l’opposition a trouvé cette disposition légitime : « C’est l’occasion pour les parents d’être informés de tout ce qui est fait en faveur de l’enfance, et de les inciter à s’impliquer dans la commune. C’est aussi un moment de convivialité qui est bien perçu par les parents concernés » commente l’échevine Stéphanie Willot. Tandis que l’échevin Delaval ne trouve pas cette obligation scandaleuse ni aberrante, car il ne s’agit pas de construire une société qui attendrait pleuvoir des chèques bien assise dans son fauteuil. » Le vote final a recueilli l’unanimité, moins l’abstention de J. Arnauts. ( L.B.)