Après le cafouillage monstre du conseil communal de juin dernier tenu en vidéoconférence, les autorités disonaises en sont revenues à une formule plus classique de conseil public, tenu dans la salle des fêtes de Dison où la distanciation physique était plus que largement respectée !
Un conseil où le leader de l’ex Parti populaire Eric Van Renterghem, démissionnaire, a été remplacée par la 4ème suppléante de la liste Aurélie Sotiau, bien seule hier soir alors que ses deux colistiers étaient absents.
Mais l’essentiel du conseil a tourné autour du CPAS, confronté à une tourmente peu ordinaire à l’automne dernier. On se rappelle que la majorité socialiste du conseil avait rejeté les comptes 2018 du CPAS, entachés d’irrégularités. S’en était suivi une confrontation entre la bourgmestre Véronique Bonni et la présidente du CPAS Dany Wérisse, qui a finalement abouti à la démission de cette dernière en décembre dernier et à la nomination de Régis Decerf comme président en janvier de cette année. Un scénario à la verviétoise, moins virulent quand même.
Ce dernier s’est d’abord préoccupé de corriger le compte 2018, ce qui ne fut guère aisé. Puis il s’est attelé à la confection du budget 2020, qu’il a longuement présenté hier soir au conseil, et qui se présente comme il se doit en équilibre, avec des dépenses et des recettes de l’ordre de 19 millions, grâce à une dotation communale qui se monte à un peu plus de 2,5 millions d’euros. Mais pour la première fois depuis des années, cette dotation est en diminution de quelque 40.000 euros. Le budget a été voté à l’unanimité.
Retenons encore cette proposition du conseiller MR Frédéric Delvaux, qui demandait l’instauration d’un règlement communal interdisant la tonte de pelouse la nuit par des machines automatiques qui nuisent grandement aux hérissons. Il lui fut rétorqué la difficulté de surveiller et de sanctionner une éventuelle infraction la nuit, or un règlement sans sanction ne sert à rien. La majorité préfèrera s’en tenir à une information préventive des citoyens sur les dangers d’une telle pratique. (L.B.)