C’est une conséquence des élections et une des spécificités du parlement wallon : maximum 25% des députés, de chaque famille politique, peuvent cumuler leur mandat parlementaire avec un poste de bourgmestre, d’échevin ou de président du CPAS.
Ces élus sont choisis en fonction de leur score personnel aux élections. Au PS, 6 députés wallons pourront cumuler. Le Theutois André Frédéric arrive 7ème. A regret, il devra démissionner de son poste d’échevin pour le 11 juin. "On ne fait pas une campagne pendant des mois en disant: "Je suis candidat député" et puis, ne pas y aller", indique André Frédéric.
Il était échevin à Theux depuis 24 ans
Mais c’est le coeur gros qu’il fait ce choix. "Ce qui me plaisait le plus dans mon boulot de parlementaire, c’est sûrement le concret. Vous savez quand on va dans une école, qu’on rencontre des enseignants, qu’on détermine des priorités en termes de bâtiments, en termes d’équipements, de besoins pédagogiques, qu’on discute avec les directions... et puis, qu’on décide. C’est cette capacité à décider. Entre le moment où le problème est posé et où on concrétise la solution, parfois cela prend du temps mais parfois cela peut aller vite. Cela peut prendre quelques semaines ou quelques mois mais on voit l’aboutissement de son travail. Au parlement, on peut déposer une proposition de travail et la voir voter 14 ans plus tard. C’était encore le cas pour l’abaissement de l’âge de la scolarité obligatoire à 5 ans", explique André Frédéric.
Le nom de son successeur, un des trois conseillers communaux PS+, devrait être connu le lendemain de la Pentecôte, après une élection interne. Comme le dit André Frédéric lui-même : « le cimetière est rempli de personnes irremplaçables ». N’empêche l’absence au collège de ce ténor de la politique de gauche, ne passera pas inaperçue. (Au.M)