Renversée par la motion de méfiance qui a porté au maïorat Jean-François Istasse, Muriel Targnion a donc introduit un recours devant le conseil d’Etat, contestant le fait, notamment que l’on puisse faire une motion de méfiance individuelle et écarter de la fonction de bourgmestre une personne qui ne l’est pas encore. Pour rappel, les motions de méfiance individuelle à l’encontre d’Hasan Aydin et de Sophie Lambert avaient cet objectif : les récuser comme bourgmestre avant qu’ils puissent refuser le poste, car s’ils refusaient eux-mêmes, étant parmi les trois meilleurs scores de leur liste qui était la plus importante de la majorité, ils ne pouvaient alors ni être échevine ou président de cpas. Le Conseil d’Etat a validé en extrême-urgence le principe de la double motion et la motion individuelle contre Hassan Aydin; il a par contre retoqué celle contre Sophie Lambert , parce que mal rédigée. L’ancienne majorité de Muriel Targnion a donc été remise en place. Pour l’avocat de cette dernière, la décision ultérieure sur l’annulation pourrait être encore plus tranchante: le Conseil d’Etat, indique-t-il, n’est pas obligé d’avoir la même opinion que dans son arrêt de suspension, et il peut aussi élargir l’opinion qu’il a de la question.
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