Jean-François Istasse s’est présenté aux côtés de Muriel Targnion hier, lors de la présentation d’une nouvelle possible coalition. Il a été choisi par la bourgmestre pour devenir le nouveau président de CPAS de Verviers. Il remplacerait donc Hasan Aydin à ce poste.
"On a constaté que ce n’était plus possible d’avancer avec de telles tensions au sein du collège communal. Toutes communications étaient devenues impossibles avec l’ensemble du collège. La première solution a été la motion de méfiance contre Hasan Aydin, mais à cause de différents événements les choses se sont envenimées. Tout ça a amené à cette décision de défaire la majorité pour la remplacer", résume l’élu PS, Jean-François Istasse.
Écarter les pro-Aydin
Une motion de méfiance constructive a donc été déposée pour faire tomber le collège communal en place. Un des buts de la manœuvre est d’écarter Hasan Aydin et Antoine Lukoki du collège. Une volonté que le Parti socialiste ne comprend pas. Celui-ci hésite d’ailleurs à exclure les membres qui veulent rejoindre cette coalition.
"Je ne sais pas si je vous parle actuellement en tant que membre du PS ou membre exclu du PS. Je suis conscient que les effets pour le PS sont très négatifs, mais je tiens à vous dire que j’ai pris cette décision en âme et conscience. Je ne pouvais pas accepter les pressions qui étaient exercées contre certains autres membres de la majorité", maintien Jean-François Istasse.
Jean-François Istasse à la rescousse de Muriel Targnion
Dans cette guerre interne entre pro-Aydin et pro-Targnion, Jean-François Istasse a donc choisi son camp. Un soutien de poids pour la bourgmestre, car Jean-François Istasse a de l’expérience derrière lui. Il fut Sénateur, Président du Parlement de la Communauté française de Belgique, ou encore Échevin de la Culture verviétoise. Muriel Targnion parle même du sage dont le CPAS a besoin.
Il souligne donc que ce n’est pas le travail de Hasan Aydin qui doit être remis en cause. L’ainé du PS verviétois a bien conscience de poser un acte fort qui lui risquera l’exclusion du Parti socialiste. Au bout de dizaines d’années au PS, c’est donc finalement sur cette décision que le PS verviétois se verra peut-être contraint de se séparer d’un de ses symboles.