Le président de la FGTB, Robert Vertenueil, a été poussé vers la sortie suite à une rencontre avec le président du MR, Georges-Louis Bouchez. Les deux présidents ont parlé d’un "pacte social" à mettre en place suite à la crise sanitaire. Plusieurs personnalités de la FGTB n’étaient pas d’accord avec le fait de trouver des compromis avec le parti libéral. "Il faut savoir que Robert Vertenueil a pris lui-même la décision de rencontrer le président du MR, sans concertation. De plus, il a invité la presse et a fait quelques déclarations qui n’ont pas plu dans les rangs de la FGTB", détaille Christian Jacquemin, le président de la FGTB Verviers.
Le PTB s’en est il mêlé ?
Son départ fait parler également dans différents partis. Certains disent que le PTB aurait poussé le président vers la sortie, car il n’était pas assez à gauche à leur goût. "Aucun parti n’a pris part à cette décision. Robert Vertenueil nous a demandés si nous lui accordions encore notre confiance après les faits. La réponse a été non. Il est donc parti. Tout ça s’est réglé en interne", insiste le président de la FGTB verviétoise.
Thierry Bodson, remplaçant de Robert Vertenueil ?
La FGTB verviétoise est certaine qu’après cet écart, les différents entre certains membres du syndicat devraient se lisser. Tout cela dépendra évidemment du remplaçant qui succédera à Robert Vertenueil. "Pour l’instant c’est Thierry Bodson, le secrétaire général de l’Interrégionale wallonne de la FGTB, qui reprend la fonction de Robert Vertenueil. Pour ne rien vous cacher, cette nomination temporaire nous convient bien ici au bureau de Verviers. S’il est élu, il faudra le remplacer à l’interrégionale... Là aussi, nous avons notre petite idée pour lui succéder", confie Christian Jacquemin. Il n’a pas souhaité plus nous en révélé à ce propos.
Ce qu’il faut retenir de cette actualité, c’est certainement qu’après une crise sanitaire comme nous l’avons vécue, la majorité des personnalités de la FGTB n’étaient pas prêtes à faire des concessions. Selon eux, c’est après ce genre de crise qu’il ne faut pas abandonner des acquis sociaux qui datent de plusieurs dizaines d’années.