Les déclarations du Président du cdH Benoît Lutgen qui a annoncé que son parti ne voulait plus gouverner avec le PS en Wallonie, à Bruxelles et en Fédération Wallonie-Bruxelles en ont surpris plus d’un. Quelques premières réactions recueillies auprès de responsables ou anciens responsables politiques vont en tout cas dans ce sens :
« La situation est pour le moins délicate mais est-ce vraiment la meilleure formule pour le cdH qui semble divisé » (Claude Klenkenberg, Président fédéral Fédération PS Verviers)
« C’est une bonne décision mais il faut séparer les niveaux de pouvoir ! A Verviers, la majorité PS-cdH doit poursuivre son travail de stabilité » (Benoît Pitance, Premier Echevin cdH – Verviers)
« Cette décision est surprenante à la fois sur le fond et sur la forme ! Est-ce un coup de poker ou une opération préparée menée par Benoît Lutgen ? « (Claude Desama, Ancien Député européen PS et Bourgmestre de Verviers)
« Evincer le PS ? Qui va t-on mettre d’autres à la place ? On ne sème pas la pagaille en cours de route ! Il y a un travail à faire et à construire ! « (René Schyns, Ancien président de la fédération PSC de l’arrondissement de Verviers)
« Selon moi, il ne serait pas raisonnable de changer les règles en cours de jeu. Je ne vois donc pas l’intérêt de switcher de majorité à Verviers. Il nous reste d’ailleurs des dossiers à finaliser " (Marc Elsen, Ancien Bourgmestre cdH de Verviers et Tête de liste pour les élections communales 2018)
" Le statut quo à la tête de la Ville de Verviers est devenu totalement impensable. Comment imaginer qu’une décision aussi radicale ne soit pas appliquée au sein de la 8ième ville de Wallonie aux enjeux primordiaux? Le MR de Verviers n’est pas demandeur mais disponible" (Maxime Degey, Chef de file MR à Verviers)