Après une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes « d’une époque chamboulée » comme l’a déclaré la Bourgmestre Véronique Bonni, aussi bien celles des tremblements de terre au Maroc, en Afghanistan et en Turquie, que celles des guerres entre Israël et Gaza, entre la Russie et l’Ukraine et autres, auxquelles s’ajoutent celles récentes des attentats d’Arras et de Bruxelles, le conseil communal de Dison a commencé par une explication technique pour une innovation. Chaque conseiller disposera désormais d’un micro et d’un dispositif de vote électronique. Deux caméras filmeront également les débats, pour une diffusion future sur le web après une période d’essai. Un équipement qui aura nécessité un investissement tout de même de plus de 50.000 euros, et qui présente un défaut majeur : si le résultat d’un vote est globalisé en autant de votes positifs, négatifs ou abstentions, on ne sait plus qui a voté quoi, ce qui est quand même important dans le fonctionnement démocratique d’une commune.
Le conseil qui a suivi n’a suscité qu’un réel débat, autour de la passerelle à aménager entre la place Roggeman et la rue Pisseroule dans le cadre de la démolition des anciens ateliers Paulus et la création d’un espace de loisir. Ce qui pose question au conseiller de l’opposition Jefferson Arnauts (« Vivre Dison »), qui estime que la passerelle prévue ne correspond pas aux normes d’une largeur de 1,70 m de large et de 6% de pente, puisque celle en vue ne prévoit qu 1,10 m de large et 10% de pente. « Il sera impossible à deux vélos de se croiser » estime le conseiller. A cela, l’échevine Pascale Gardier (PS) rétorque qu’il a bien fallu faire avec les contraintes dues à la structure de l’endroit. « De toute façon, la passerelle n’est pas destinée à une grande fréquentation, mais à rendre plus praticable le passage entre les deux endroits pour les piétons, les vélos, et les landaus que les anciens escaliers » a répondu l’échevine. Quant au coût du projet, il est estimé à 1,1 millions d’euros qui correspond au coût global des travaux.
Le gag du remplacement des trois conseillers démissionnaires de l’ancien Parti populaire, en cours depuis plusieurs mois maintenant, a continué de plus belle. Le remplacement d’un de ceux-ci était prévu, mais le suppléant appelé n’est pas venu. Il sera donc fait appel au suppléant suivant sur la liste, ce ne sera jamais que le 10ème, qui compte… 58 voix ! (Luc Brunclair)