Le palais de Justice de Verviers est pour de longues années encore entre les mains des ouvriers de chantier chargés d’assurer sa rénovation. Des étançons ont été dressés sur l’une de ses façades place Janson et témoignent de l’urgence des travaux à effectuer. Hier, le député fédéral PS Malik Ben Achour a interpellé, en commission Justice du Parlement fédéral, le Ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne après avoir effectué une visite de terrain la semaine dernière.
« Planchers menaçant de s’écrouler ; fissures interrogeant sur la stabilité des bâtiments ; support de sécurité apposé à la façade de la place Janson afin d’empêcher qu’elle ne s’écroule ; personnels, avocats et justiciables devant évoluer au milieu d’une forêt d’étançons… et j’en passe… (…) ce n’est pas de cette façon que l’on traite le pouvoir judiciaire dans un état de droit », explique le député fédéral verviétois.
On ne peut pas dire que les réponses que le Ministre lui a apportées ont été de nature à le rassurer. L’étude qui doit faire état de l’avancée du programme général des besoins de la justice de Verviers n’est en effet toujours pas achevée.
Gare de Verviers : dialogue rétabli
C’est ensuite en commission Mobilité que le député Malik Ben Achour s’est adressé au Ministre de la Mobilité Georges Gilkinet afin de faire le point sur un autre dossier à l’arrêt, celui de la gare de Verviers. Il lui a rappelé qu’une étude avait là aussi été lancée il y a plusieurs années afin d’examiner les possibilités de valorisation des abords du site et les potentialités de réalisation d’une nouvelle zone de stationnement pour les bus extra urbains. De quoi notamment libérer le parvis et pouvoir envisager son réaménagement.
Le Ministre a convenu que Verviers « mérite mieux que sa gare actuelle ». Surtout, il a annoncé que le dialogue était rétabli entre Infrabel, la SNCB et la Ville, une première réunion ayant eu lieu entre les différents acteurs le 14 janvier avec pour objectif la relance des travaux de réflexion relatifs aux aménagements. De plus, il s’est engagé à interroger Infrabel quant à la perte présumée des pierres constituant les escaliers magistraux du parvis.