Après une entrée musclée au conseil communal de Dison où l’opposition s’est rebiffée suite à l’introduction en urgence d’un point anodin, on est entré dans le vif du sujet avec le vote du budget et de la dotation de la zone de police Vesdre.
Pour Dison, cela représente une participation de 2,3 millions € sur le budget total de 28 millions € Mais ce qui pose problème, c’est le non versement par la commune de Pepinster de la totalité de sa quote-part, soit depuis 2018 une dette de 1,3 million €. Une situation que fustige une fois de plus Yvan Ylieff : « C’est une attitude inacceptable et irresponsable de la part de Philippe Godin qui, de manière unilatérale, refuse de payer sa participation légalement fixée à un budget voté par l’ensemble du Conseil de la zone. Il joue ainsi avec la sécurité des habitants des trois communes, ce qui est intolérable de la part d’un bourgmestre » tonne l’ancien mayeur. Sur la question du conseiller socialiste Michel Bouhy, on apprend que le litige opposant donc la zone de police ainsi que les communes de Dison et de Verviers à celle de Pepinster est fixé devant le tribunal civil pour le 15 avril prochain.
L’état du hall omnisports d’Andrimont inquiète
Après une série d’autres points anodins, à part peut-être le vote de la rénovation de la toiture de l’école Neufmoulin, comprenant la pose de 58 panneaux photovoltaïques, ce qui est salué par l’opposition, pour le montant respectable de 475 000 €, est venu le moment des questions orales. Des questions qui tournent souvent à l’interpellation et à la polémique plus qu’aux simples questions-réponses prévues par le règlement, et qui sont tombées en avalanche en fin de conseil.
Ainsi, à propos de la rénovation du Val Fassotte, dont le dossier est en traitement à la Région wallonne, mais pour lequel la majorité est accusée d’immobilisme. Ce qui a entraîné la réaction vive d’Yvan Ylieff, encore lui : « Vous dites volontiers dans les médias qu’on ne fait rien pour ce dossier, alors qu’il y a des dizaines de milliers d’euros prévus au budget pour ça, budget contre lequel vous avez d’ailleurs voté contre ».
Autre point dénoncé par Jefferson Arnauts, du groupe « Vivre Dison », l’état lamentable du hall omnisports d’Andrimont. « Nous en sommes bien conscients, raison pour laquelle nous avons désigné un bureau d’étude. Mais c’est un dossier complexe, car il faudra consolider certains murs, changer les châssis, remplacer la toiture et rénover les sanitaires. Les procédures administratives sont longues, et nous n’y pouvons rien » a répondu l’échevin des Sports Pascale Gardier.
Dernière remarque acerbe faite à l’adresse de Jefferson Arnauts, celle de la bourgmestre Véronique Bonni, qui trouve lamentable l’attitude qui consiste à déposer ses nombreuses questions à la dernière minute, le jour même du conseil. Le mail est ainsi daté de 11h59 alors que l’heure limite est de midi !